Algérie. Qui écrit les discours « contradictoires » du chef d’état-major le général Ahmed Gaïd Salah ?

Les multiples discours laborieusement lus, devant les caméras de la télévision officielle, par le général Ahmed Gaïd Salah lors de ses incessants déplacements dans les régions militaires suscitent beaucoup d’interrogations. Depuis plus de deux mois, s’adresser chaque mardi au peuple algérien est devenu le hobby favori du nouvel homme fort de l’Algérie. Ces discours qui soufflent le chaud et le froid, alternant les mises en garde virulentes, les menaces à peine voilées avec une volonté de flatter l’orgueil du peuple et des manifestants ; le tout avec un poil de populisme justicier et un zeste de complotite ambiante, jettent le trouble chez l’opinion publique.

Mais au-delà de la forme pompeuse que revêtent ces missives répétitives, et dont la plume semble avoir trempé dans le même encrier, ce sont les brusques revirements et les propos contradictoires qui attirent le plus l’attention. Ainsi, le mercredi 24 avril, un énième discours du général Gaïd Salah est venu rectifier voire contredire celui prononcé la veille devant les cadres militaires de la 1ère région militaire de Blida. D’où une question légitime que posent beaucoup d’Algériens : qui écrit les discours de Gaïd Salah et qui leur donnent de la consistance politique ?

Si les premiers discours de Gaïd Salah, qui n’est ni un amateur du verbe bien ciselé ni de la formule choc, pouvaient provenir uniquement de ses propres collaborateurs, il est presque certain que depuis la démission « forcée » d’Abdelaziz Bouteflika, les grands généraux de l’armée algérienne ont désormais « un droit de regard » sur ses discours. D’après des sources bien informées à Alger, Ahmed Gaïd Salah consulte, avant chacune de ses sorties, le commandant des forces terrestres, le général-major Saïd Changriha et le commandant de la gendarmerie nationale, le général Ghali Belkcir, qui partagent avec lui la même vision de la situation politique. D’autres généraux participent parfois à infléchir la tonalité des discours du vice-ministre de la Défense comme le commandant de la garde républicaine, le général de Corps d’armée Ben Ali Ben Ali qui jouit de beaucoup de respect parmi les autres hauts gradés et le commandant des forces aériennes, le général-major Amar Amrani, qui est l’un des plus jeunes généraux de l’ANP.

Même si Ahmed Gaïd Salah demeure jusqu’à maintenant l’homme le plus puissant de la grande muette, il n’empêche, qu’à mesure que la crise persiste, il est de plus en plus obligé, sinon de céder une partie de son pouvoir, du moins « d’écouter attentivement » les autres généraux de l’armée.

Répondre à mehenni saibi Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. mehenni saibi 14:19 - avril 27, 2019

    Son discours n’est sûrement pas écrit par un politique! D’une médiocrité sans égal dans le fond et la forme ! Evidemment Gaid a un niveau élémentaire mais son écrivain est aussi médiocre que lui et le pays qu’il gouverne avec son clan. Le peuple refuse d’être gouverné par ce pouvoir et de rester dans la médiocrité. Les contradictions dans sont discours sont flagrantes mais il insiste pour proposer sa médiocrité pour sortir de la crise politique ! Aussi compétent qu’il soit un militaire est un militaire et on ne dirige pas un pays comme on dirigerait une caserne avec des soldats ! ça va être dûre de lui faire comprendre qu’il est temps de se retirer dans ses casernes et qu’il faudrait laisser la main à d’autres personnes plus compétentes et plus érudit à des années lumières que lui et son clan !

  2. DZ Infos 15:34 - avril 27, 2019

    C’est normal par rapport au maroc avec qui la France entretient un rapport maitre-esclave, nous nous ne sommes pas  » la maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits alors qu’on en est pas particulièrement amoureux  » si vous voyez ce que je veux dire.
    En plus les marocains n’ont pas besoin de visas pour gagner la côte européenne à 14 km, il suffit d’une pirogue et vogue la galère, même à la nage on peut. Sinon il y a Ceuta et Mellila.

    1. Babou 18:14 - avril 28, 2019

      Dz Defoe l’article parle du pédophile Gaid Sarah et non du Maroc C’est fou ton obsession du Maroc occupe de vos problèmes on s’occupe des nôtres merci

    2. Youssef 03:08 - juin 3, 2019

      Dz info,
      A ce qu il parait, l article relate,parle de choses propres a la maison algerienne,la
      Cuisine algero/algerienne point a la ligne.

      Parler avec insolence et manque de respect
      Envers les marocains et leur pays est une
      Offense gratuite qui demontre une haine
      Ancree heritee de vos caporaux harkis du
      Parti_francais ,que fransa a mis a la tete de
      L algerie francaise ( R’faa rasak abba ) et l un
      De la clique,bref,

      Nous,marocains,n avons qu un souhait pour
      L Algerie,c est sa delivrance,son independance du joug d une junte militaire
      Qui,en 1991 assassinait le peuple,
      L affamait,le mettait sous assistanat, et mit
      En otage a nos jours.

      Les Ahrar parlent dans le fond,tandis que
      Vous parliez du Maroc,afin de brouillez
      Pour devier le vif de l article sur le Maroc.
      Fils d usurpateur,mafio_coc certes.

      Un marocain qui aime et respecte les hommes AHRAR algeriens.

  3. Fennec 15:15 - avril 28, 2019

    Les déplacements incessants du GÉNÉRAL GAID dans les régions militaire n est pas le fait du hasard.
    Selon les informations révélées par le journal tunisien (business news t )
    Le service de sécurité tunien avait intercepté, un convoi de 13 véhicules venant de Tripoli a tunis bourrés d’armes sous le signe diplomatique français
    L’AMBASSADEUR de France en Tunisie POIVRE D’ARVOR s’est
    Exprimé à ce sujet. Huit jours plus tard le même journal écrit sur ses pages
    qu’un avions militaire Qatari attirissait à l’aéroport de Djerba.des interrogations a ce sujet.
    Il faut savoir que le commando islamiste venant de
    Syrie se trouve actuellement à la frontière malienne et libyenne.
    LE GÉNÉRAL a raison de s ‘inquiéter.

  4. Mansour Essaïh 23:12 - avril 30, 2019

    De mémoire de singe, je n’ai jamais entendu un chef d’état major, presque analphabète et illettré, discourir chaque mardi sur l’état de la nation (ou mardir comme dirait un collaborateur d’une station TV algérienne en exil, par opposition à vendredir pour le peuple algérien qui crache sa colère chaque vendredi à la face de l’establishment mafio-narcotique.

    Cela aurait été un peu supportable pour les oreilles si on n’avait pas affaire à l’analphabète qui arrive, avec toutes les peines du monde, à déchiffrer son texte presque lettre par lettre mais avec des fautes graves de prononciation et de non respect des ponctuations. Il s’arrête, respire et reprend toujours à la mauvaise place de son discours.

    Notre ami n’est pas plus analphabète qu’illettré. Depuis qu’il a commencé ses activités d’apprentissage de la lecture sur le compte des nerfs des algériens, il ne s’est jamais rendu compte des contradictions prolifiques qu’il débite à chacune des ses phrases et n’a jamais demandé à ses scribes de retourner à l’école primaire pour apprendre les abc d’une bonne dissertation.