Camacho fait son macho

En un court article, il aura réussi l’exploit de bafouer tous les principes journalistiques et les codes de déontologie qui régissent la profession,


distillant un venin où se profile la main d’un commanditaire mystérieux, à l’agenda néanmoins limpide. Ignacio Camacho est un journaliste à part en Espagne, ancien membre fondateur du journal « Diario 16 », il a dirigé « El Mundo » de 2004 à 2005, et en signe depuis les éditoriaux. Sauf que cette fois, à travers un article où il s’attaque au souverain marocain Mohammed VI- sobrement intitulé « Mohammed veut de la tendresse »- l’on voit se profiler une ombre qui guide sa plume, celle des lobbies anti-marocains en Espagne. Il ya moins de deux semaines, ces mêmes lobbies faisaient que l’ensemble des correspondants de la presse espagnole au Maroc ont décidé – comme un seul homme- de boycotter une conférence de presse donnée par un haut responsable du Polisario, Moustapha Salma Ould Sidi Mouloud, au motif que ce dernier allait soutenir l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara, allant même, au péril de sa vie, jusqu’à décider d’aller la défendre auprès du mouvement basé à Tindouf.
Y aurait-il une société secrète qui regroupe les journalistes espagnols anti-marocains ? Se pourrait il qu’Ignacio Cembrero, Ignacio Camacho et consorts se réunissent avec leurs confrères pour décider d’une ligne éditoriale commune, dont le seul objectif serait d’effectuer un travail de sape continu à l’encontre d’un voisin devenu gênant maintenant qu’il est un acteur économique régional ?
Il semblerait que le « containment économique » fait aux présides de Ceuta et Mellila à la fois par Tanger Méditerranée et Nador commence à porter ses fruits, la baisse des tarifs douaniers, la meilleure intégration du Maroc dans l’économie mondiale rendant l’existence même de ces « comptoirs commerciaux » de moins en moins justifiée. Devant cette situation, que restera-t-il comme choix à l’Espagne ? Faire de Sebta et Mellila des « Duty free Shops » à ciel ouverts ?

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