Pedro Sanchez cherche du business en Libye, les Libyens cherchent la paix à Rabat

Sitôt débarrassé de Brahim Ghali, le chef du Polisario, qu’il a accueilli pendant 44 jours chez lui, le chef du gouvernement espagnol est parti à la pêche aux affaires en Libye.

Pedro Sanchez est officiellement parti dans l’ex-Jamahiriya pour «soutenir le processus de paix», comme le véhicule la version relayée par les médias espagnols.

Mais il est d’abord parti à Tripoli pour prospecter des opportunités d’affaires dans un pays, riche, à reconstruire. D’ailleurs, Pedro Sanchez est accompagné d’une imposante délégation d’hommes d’affaires.

Simple hasard de calendrier, ce même jeudi 3 juin, ce sont les principaux protagonistes Libyens qui ont mis le cap sur Rabat pour justement renforcer un processus de paix qui s’est d’abord construit à Skhirat, Bouznika, puis Tanger.

Le président du Parlement de Tobruk, Salah Aguila, et le président du Haut conseil de l’Etat, Khaled Al-Mechri, ont débarqué à Rabat pour des rencontres plusieurs responsables marocains et surtout le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Les sources de Maghreb Intelligence à la capitale marocaine indiquent que les deux hauts responsables libyens sont revenus au royaume pour aplanir les derniers différends autour de la nomination aux postes stratégiques et de souveraineté.

Salah Aguila et Khaled Al-Mechri accélèrent ainsi la cadence, toujours avec l’appui de Rabat, pour parvenir à un accord définitif sur ces points avant une conférence prévue à Berlin, le 24 juin.

L’Allemagne, pour rappel, a invité le Maroc à prendre part à cette conférence, mais, jusqu’à ce jour, Rabat prend son temps pour répondre.

Selon nos sources, le Maroc ne serait pas chaud à une telle participation. Rabat n’a en effet pas oublié comment l’Allemagne l’a écarté lors d’une précédente conférence, l’automne de 2020 sur le conflit libyen.

D’ailleurs, c’est l’un des faits qui a compliqué les relations entre le Maroc et l’Allemagne au point de déboucher sur une rupture qui dure toujours.

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  1. Sam1913 12:07 - juin 4, 2021

    Si le Maroc a du nif il ne devrait pas aller en Allemagne car il a été exclu en 2020 et pour cause il ne représente rien et n’apporte rien sauf des embrouilles

    1. Lotfi turbo 15:21 - juin 4, 2021

      pfffffffffffffffffffffff, très mal placé pour parler.!!!!…………………………….mais on, nous on es tolérant alors……

    2. Lotfi turbo 15:22 - juin 4, 2021

      on est tolérant….., parfois un peu trop….

    3. Babou 00:53 - juin 5, 2021

      Je crois que l’algerie la grande puissance régionale n’est pas conviée, on se demande pourquoi ?

  2. @tous les ex ottomans 12:44 - juin 9, 2021

    C’est bien connu les bras cassés arrivent toujours après le combat. tebboune a fait son cirque à Al Jazzera, je cite  » l’algérie serait intervenue si la ligne rouge avait été franchie  » Comme tous les caporaux qui parlent dans le vide, il avait oublié ses propres paroles comme quoi l’anp n’intervient jamais en dehors de ses frontières. Mais là il fallait justifier auprès du G5 Sahel qu’il ne ferait rien pour aider à stabiliser le conflit. Bref, des incompétents avec une grande gueule et une arrogance sans pareille. je ne sais pas si le nom du président algérien a la même signification en algérie, mais au Maroc c’est un gros mot !