A Ankara, le pouvoir est d’humeur très guerrière ces derniers jours. Lors d’une réunion en tête à tête entre Recep Erdogan et le patron du MIT (Millî Istihbarat Teskilati)-Services de renseignements turcs-, Hakan Fidan, le premier ministre aurait exigé que la Turquie réponde par des moyens très appropriés aux immixtions dans ses affaires internes de « services ennemis ». Erdogan aurait cité nommément les « moukhabarates » saoudiennes, émiraties et égyptiennes lors de cette réunion. En effet, le premier ministre turc est convaincu que les services de renseignement de ces pays ont été derrière la campagne de déstabilisation dont il a fait l’objet tout au long de ces deniers mois. Erdogan aurait demandé de « pister » de près le patron de la police de Dubaï, Dhahi Khalfan, suspecté lui et le prince Bandar ainsi que le palestinien Mohamed Dahlan de fomenter des « coups fourrés » à son encontre. D’après des sources bien informées au Caire, les patrons des services égyptiens sont sur le qui-vive, afin de prévenir toute action hostile de leurs homologues turcs.
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