L’ancien Président du Crédit Agricole du Maroc, Tariq Sijilmassi, avait pour fâcheuse habitude de gérer la banque comme si c’était son entreprise personnelle. Parmi ses petits péchés, celui de nommer des personnes à des postes fictifs pour simple et unique raison de leur garantir un salaire confortable.
C’est notamment le cas d’un certain Younes Benabdellah, transfuge de la CDG, nommé il y a maintenant quatre ans au poste fort rémunéré et peu opérationnel de conseiller du Président de la banque. Pourtant, tout le long de ces quatre années, le fantomatique Younes Benabdellah n’a jamais eu accès au Président… ni contact direct ni indirect.
Le conseiller jamais sollicité passait ces journées, quand il lui arrivait d’aller au travail, à déambuler dans les couloirs de la banque en taillant des bavettes avec d’autres cadres de la banque.
Aujourd’hui avec l’arrivée de Nourredine Boutayeb, un homme reconnu pour ses compétences et son sérieux, à la tête du Crédit Agricole du Maroc, les employés de la banque espèrent qu’une nouvelle ère va commencer sans piston et sans passe-droits et surtout sans conseillers fictifs… Une mise à niveau s’impose d’urgence.