Exclusif. Ali Haddad et Blikaz, deux oligarques dans le collimateur du chef d’état-major de l’armée algérienne

Sale temps pour les oligarques algériens. Après plusieurs années de montée en puissance, les milliardaires algériens qui ont fait une brutale irruption sur la scène politique commencent à vivre leur traversée du désert, notamment depuis l’éclatement du scandale de la cocaïne du Port d’Oran dans lequel Kamel Chikhi, l’un des oligarques les plus célèbres d’Algérie, est grandement impliqué.

A Alger, Abdelaziz Bouteflika, le chef de l’Etat, et son fidèle compagnon, le général-major Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’Armée algérienne, ont fermement décidé de réduire drastiquement l’influence de ces richissimes businessmen dans la vie politique. L’affaire Kamel Chikhi a servi de déclic, parce qu’elle menace un possible cinquième mandat de Bouteflika,  ainsi que la continuité du régime algérien. Il faut donc sacrifier des personnes à la rue en colère. Ali Haddad et Abdelalli Blikaz, les deux milliardaires qui dominent le marché du BTP algérien, sont dans le collimateur d’Ahmed Gaïd Salah. Ce dernier est sur le point de décider de geler et d’annuler plusieurs de leurs projets stratégiques conclus avec le ministère de la Défense nationale. Des projets remportés en association par les sociétés de ces deux oligarques au niveau de la 5e région militaire à Constantine.

Aménagement de villas, de locaux, construction d’un nouveau siège pour le commandement régional militaire, rénovation de routes et de plusieurs structures militaires, les deux hommes d’affaires sont concernés par plusieurs marchés dont le montant dépasse, selon nos informations, les 1500 milliards de centimes algériens, un peu plus de 15 millions de dollars. Tous ces marchés font l’objet d’une enquête minutieuse de la part d’une commission du ministère de la Défense nationale à Alger. Une enquête diligentée à la suite d’instructions d’Ahmed Gaïd Salah, qui nourrit une profonde aversion pour ces « oligarques arrogants ». Le Président Bouteflika aurait d’ores et déjà donné son feu vert pour revoir ces marchés et prendre les sanctions à l’encontre des personnes qui ont « comploté » avec certains hauts gradés pour les remporter. Si ces marchés sont définitivement annulés, cela représentera un véritable coup dur pour Ali Haddad et Blikaz qui ont contracté plusieurs crédits bancaires pour financer leur réalisation.

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  1. Houait 08:07 - août 4, 2018

    Comment ces deux personnes ont elles ramasser ces fortunes vous dites que A.B a ouvert une enquette pour enquetter sur les marchés attribués est ce que ces deux fantouches ne sont pas sa creations et qui sont ils sans son appui

  2. Nevada31 03:20 - août 6, 2018

    La BNA et le CPA, sont les banques privées (plutôt c’est les caisses) et personnelles pour ces 2 clients. Une simple et surtout rigoureuse et impartiale Inspection (pas celles des 2 banques) car elles sont soumises aux ordres et au service des PDG respectifs des 2 banques, démontreront toute l’implication de ces 2 Institutions financières au service de ces 2 clients ; c’est des véritables bailleurs de fonds. Une simple rétrospective apportera la preuve évidente de la complaisance et la complicité de ces 2 banques.