La Fédération de l’Industrie, « arme fatale » de Mezouar pour briguer la présidence de la CGEM

Candidat surprise pour diriger la confédération patronale marocaine, l’ancien ministre des Affaires étrangères et ex-président du RNI Rassemblement national des indépendants), Salaheddine Mezouar n’hésite devant rien pour arriver à ses fins. Face à la tiédeur des réactions suscitées par sa candidature auprès des entrepreneurs, et confronté à un réel manque de légitimité, Salaheddine Mezouar n’a rien trouvé de mieux que de proposer de réunir toutes les fédérations s’occupant de l’industrie dans une seule et même fédération. « Une vieille fausse bonne idée », répliquent plusieurs patrons de fédérations et qui n’aurait comme objectif que de s’assurer des votes lors du prochain scrutin.
En effet, le précédent d’une grande fédération intersectorielle a été déjà testé avec la FMC-Fédération des industries des matériaux de construction- dont le fonctionnement connaît aujourd’hui beaucoup de difficultés, puisqu’elle se fait toujours doubler par les associations qui la constituent. « Mezouar veut rallier les votes de l’AMICA, du GIMAS et de l’AMITH en leur proposant une grande fédération de l’industrie qui serait le fer de lance de la nouvelle CGEM », explique un membre influent de la CGEM qui pense que cette initiative, si elle venait à voir le jour, risquerait de créer une CGEM-bis à l’intérieur de l’actuelle confédération patronale. « Avec de telles propositions, Mezouar démontre si besoin il était, qu’il n’est absolument pas l’homme de la situation ». Au vu de ce qui circule dans les salons de la colline de Casablanca, le come-back de l’ancien ministre des Affaires étrangères pourrait ne jamais avoir lieu.

 

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  1. hassane 12:29 - mai 10, 2018

    et qui sont ces entrepreneurs si ce ne sont que ses collègues du tajamou3e el acherare?akheeeeeeeeeee-na-touche en tête