La France n’adhère plus au scénario d’Ahmed Ouyahia

L’Elysée est en train de remettre en cause le « sponsoring »  qu’elle veut accorder à Ahmed Ouyahia, l’influent patron du RND et Premier-ministre, a-t-on appris auprès de plusieurs sources concordantes. Et pourtant, au début de l’année 2019, plusieurs conseillers à l’Elysée ont vivement recommandé à Emmanuel Macron de s’intéresser de près à la solution Ahmed Ouyahia pour résoudre la crise de succession d’Abdelaziz Bouteflika. 
Une piste que les stratèges français ne semblent plus privilégier car Ahmed Ouyahia n’arrive pas à susciter autour de lui un véritable consensus au plus haut sommet du pouvoir algérien. Selon nos informations, l’Elysée s’oppose vivement à l’option du 5e mandat. Une option qu’elle juge « déraisonnable », d’après plusieurs sources proches de la Présidence française. Mais pour Emmanuel Macron, la priorité numéro 1 est la stabilité de l’Algérie. La France ne peut pas se permettre de faire face à une crise d’instabilité en Algérie. Une crise qui peut provoquer des dérapages sécuritaires. 
Or, si Ahmed Ouyahia est le plus présidentiable de toutes les personnalités en course pour la succession d’Abdelaziz Bouteflika, il s’avère que le chef du RND compte énormément d’ennemis notamment au sein de l’entourage du chef d’état-major de l’Armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah. Ce dernier et ses alliés ont orchestré toutes les manoeuvres possibles et imaginables pour torpiller « le plan Ouyahia ». Les tensions sont, d’ailleurs, montées d’un cran depuis la convocation du corps électoral pour organiser le scrutin présidentiel le 18 avril prochain. Ahmed Ouyahia tient toujours tête à Gaid Salah et ses alliés parmi lesquels le général Ghali Belkessir, le patron de la gendarmerie algérienne. 
Cependant, pour l’Elysée, Ahmed Ouyahia n’arrive pas à surmonter ces divisions pour convaincre les décideurs algériens de miser sur lui dans le cas où le 5e mandat s’avère définitivement « impossible ». Et c’est pour cette raison que l’Elysée commence à douter de la fiabilité du candidat qu’elle veut « sponsoriser »… 

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  1. DZ Infos 21:09 - janvier 26, 2019

    Vous vous trompez de pays, c’est le maroc qui est toujours sous protectorat marocain doublé du sponsoring israélien, le roi du maroc est pris en mains par la France dès son plus jeune âge. Votre vocabulaire de concierge est tellement vulgaire que personne ne peut gober vos ragots.

    1. DZ Infos 21:10 - janvier 26, 2019

      Sous protectorat français, bien évidemment.

    2. Redi 12:38 - janvier 27, 2019

      Il ne faut surtout pas rater le Maroc. Donne ton avis sur ton pays et ne dévisse pas à gauche

    3. youssef farah 21:07 - mars 12, 2019

      Il faut toujours que vous ramenez le maroc dans vos connerie je n’ai lu aucune allusion au maroc, pourtant il faut que vous vous compariez au royaume. Pa-thé-tique

  2. Karim 02:45 - janvier 28, 2019

    Vous avez raison, le Maroc est effectivement sous la protection des marocains et ce depuis des siècles…votre lapsus est révélateur d’un inconscient somme toute positif de fraternité qui finira par émerger au niveau de votre conscience.

  3. mad 10:11 - février 16, 2019

    Je suis dz laissons nos frères marocains s’occuper de leur pays et balayins devant notre porte. Par exemple le 5eme mandat. Scabsaleux

  4. mad 10:12 - février 16, 2019

    Je suis dz laissons nos frères marocains s’occuper de leur pays et balayins devant notre porte. Par exemple le 5eme mandat. Scandaleux