L’Union africaine dit non à l’Arabie Saoudite

Installé dans les luxueux salons du Sheraton d’Addis Abeba tout au long du sommet de l’Union africaine (UA) qui vient de s’achever , le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel Al Jubeir, à la tête d’une importante délégation,  a multiplié les contacts avec les chefs d’Etats africains présents. Avec pour objectif de rallier certaines grandes capitales africaines à la position anti Qatar adoptée par Riyad, Abu-Dhabi et Manama. Le général soudanais Taha Othmane Hussein, ancien directeur de cabinet du président  Omar El Béchir, a joué le rôle de poisson pilote pour les Saoudiens et tenté de prêter main forte à Sameh Choukry, le chef de la diplomatie égyptienne, à la tête de la manoeuvre pour convaincre certains de ses frères africains de rejoindre les positions de Riyad. C’était sans compter avec le président en exercice de l’UA, le guinéen Alpha Condé, qui a souhaité que l’organisation panafricaine prenne une position unifiée vis-à-vis de la crise dans le Golfe. Une décision qui a provoqué la stupeur du diplomate égyptien qui a quitté précipitamment Addis Abeba en signe de mécontentement, laissant le seul Adel Al Jubeir subir la colère de Mohamed Ben Salmane.

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  1. Franck 18:53 - juillet 5, 2017

    Pourquoi l’Union Africaine accepterait de prendre parti? Tout le monde sait que le Qatar finance les terroristes, mais on sait aussi que l’Arabie saoudite en fait autan. Ça c’est un problème entre ceux qui financent le terrorisme dans le monde, l’Afrique n’a pas à s’en mêler.En plus l’Arabie Saoudite n’a même pas honte:car c’est elle qui finance Boko Haram avec l’occident, et elle vient demander l’aide des africains. Qu’elle aille se faire fout***.