
Coup de tonnerre dans les coulisses feutrées du pouvoir algérien. Selon nos informations, des relais du Front de Libération Nationale en France seraient mobilisés, de manière méthodique et coordonnée, pour servir une mission bien plus sensible que de simples activités partisanes.
Derrière la façade officielle, attestent plusieurs sources très bien informées, se cacherait une opération pilotée par des cercles proches des services algériens. Objectif : façonner une base militante solide au sein de la diaspora, disciplinée et réactive, capable de relayer les mots d’ordre d’Alger et de peser, le moment venu, sur les rapports bilatéraux avec la France.
Le schéma, expliquent nos interlocuteurs, repose sur une mécanique bien huilée : identifier les relais influents, structurer des noyaux d’adhérents, centraliser la communication. « C’est une extension officieuse de la DGSN et de la DGDSE en territoire français », souffle un ancien diplomate. « Une diaspora organisée devient une arme politique ».
Cette stratégie, discrète mais assumée dans les cercles du régime, intervient alors que les tensions Paris-Alger n’ont jamais été aussi palpables. Dans certains bureaux à Paris, on observe avec attention – et une inquiétude croissante – la montée en puissance de ce réseau parallèle.
Officiellement, rien n’existe. Officieusement, tout se met en place. Et dans ce jeu d’ombres, le FLN à l’étranger semble plus que jamais une pièce maîtresse.