
La sécheresse continue de frapper l’économie rurale marocaine de plein fouet. Selon l’Enquête nationale sur l’emploi du Haut-Commissariat au Plan (HCP), 107 000 emplois ont disparu dans les campagnes au deuxième trimestre 2025, alors que les villes en ont gagné 113 000.
Le taux d’emploi rural chute ainsi de 44,8 % à 43,5 % en un an, soit une baisse de 1,3 point. Le taux d’activité, lui, recule de 1,6 point. Les femmes sont les plus touchées : leur participation au marché du travail s’effondre à 18,8 %, contre 21,6 % en 2024.
Autre signe alarmant : le sous-emploi s’aggrave. Il concerne désormais 12,4 % de la population active rurale, soit plus de 512 000 travailleurs, avec une forte hausse du « sous-emploi invisible ».
Cette fragilisation s’inscrit dans un contexte de sécheresse persistante et d’un faible investissement productif. L’agriculture, pilier des économies locales, peine à absorber les chocs. Malgré les 20 000 km de routes rurales construits entre 2000 et 2023, le dynamisme économique promis n’a pas suivi.
Alors que les villes marocaines créent de l’emploi, les zones rurales s’enfoncent dans la précarité, mettant en lumière l’urgence d’une stratégie de développement équilibrée entre territoires.
La réalisation d’une plateforme de 20 000km de routes rurales se résume à la faible aide financière apportée aux petits agriculteurs . L’objectif est de réaliser des puits et de réduire la scheresse dans le développement local .La perte des héctaires d’arbres des agrumes dans la plaine de Tarrifa ,est une problématique à prendre en considération .
La participation au développement local est un processus qui doit partir de bas vers le haut .Afin de changer la mauvaise gestion des politiques publiques ,il est nécessaire de prendre en compte les diffecultés réelles des petits agriculteurs , nottament la pertede leurs parcelles d’agrumes …