
La cavale éclair du général-major Abdelkader Haddad, alias « Nacer El Djinn », a mis à nu la fragilité d’un pouvoir déjà miné par les rivalités internes. Ex-patron de la toute-puissante Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), ce vétéran de la guerre civile des années 1990 s’est volatilisé à l’aube du 18 septembre, échappant à une surveillance pourtant renforcée. Son escapade, avant sa reddition supposée, a déclenché un déploiement sécuritaire inédit depuis la « décennie noire » : barrages policiers, fouilles de véhicules, survols d’hélicoptères… Alger a vécu deux jours d’état de siège.
Surnommé « le diable » pour ses opérations de contre-espionnage musclées, Nacer El Djinn n’est pas un fugitif ordinaire. Proche du président Abdelmadjid Tebboune jusqu’à son limogeage en mai, il détient des secrets compromettants sur l’appareil sécuritaire. Son arrestation éclair – ou sa reddition, selon les versions – n’a pas dissipé le malaise : sur les réseaux sociaux, rumeurs de coup d’État et vidéos truquées de sa fuite en mer continuent d’alimenter la psychose.
Le Haut Conseil de sécurité s’est réuni en urgence, mais la purge n’a pas tardé : le chef de la sécurité de l’armée et plusieurs responsables du renseignement ont été écartés. Preuve que la traque d’El Djinn n’est pas un simple incident : elle révèle une lutte de factions au sein d’un régime où chaque disgrâce peut devenir fatale.
Depuis six ans, le président Tebboune et le chef d’état-major Saïd Chengriha gouvernent un pays sous haute pression. La réélection du chef de l’État en 2024 n’a pas résorbé les fractures nées du Hirak, ni les rivalités entre clans militaires, anciens du renseignement et cercles présidentiels. L’affaire El Djinn en est la démonstration spectaculaire : même les plus proches du palais peuvent défier l’autorité, révélant un système où la loyauté se négocie au gré des menaces et des secrets.
Alors que l’Algérie cherche à afficher puissance régionale et stabilité économique, cette fuite rocambolesque rappelle la fragilité d’un pouvoir cadenassé mais poreux. Les barrages dressés autour de la présidence et la panique sécuritaire de septembre resteront comme un avertissement : sous la férule du tandem Tebboune-Chengriha, l’État algérien demeure une forteresse fissurée, vulnérable aux secousses de ses propres clans.
Euh, je pense plutôt à un énorme plantage des services de Hammouchi, ou un coup de maître des services algériens qui ont fait fuités une pseudo cavale.
Et le reste a été fait par les imbéciles comme votre site, du coup une énormes honte pour le makhnez qui a du mal à s’accrocher 😂😂😂
Le seul truc qui vacille ces derniers jours, c’est bien le trône de pd6😁