
À l’occasion du match amical Maroc–Bahreïn disputé au Stade Prince Moulay Abdellah de Rabat, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a connu un nouveau revers sur le terrain de la communication. Après la polémique autour de la cérémonie d’ouverture du stade rénové, la Fédération avait misé sur une opération de relations publiques reposant sur la présence d’influenceurs.
Sous la coordination de conseillers proches de Fouzi Lekjaa, plusieurs invitations ont été envoyées à des créateurs de contenu suivis sur les réseaux sociaux, souvent habitués aux événements de la FRMF. L’objectif était de donner une image d’unité et d’enthousiasme autour de la sélection nationale, dans un contexte social marqué par les appels au boycott et les manifestations du mouvement GenZ 212.
Mais, selon les informations recueillies par Maghreb Intelligence, la majorité des influenceurs invités ont refusé de participer. Certains ont décliné discrètement, d’autres ont préféré ignorer les sollicitations. Ce désistement collectif s’explique par la peur de la réaction des jeunes internautes, qui dénoncent toute proximité avec les institutions et lancent régulièrement des campagnes de signalement contre les comptes jugés “complaisants”. Plusieurs influenceurs connus pour leur soutien au football marocain ont d’ailleurs vu leurs comptes suspendus ces dernières semaines.
Dans les tribunes, le contraste était frappant. Malgré les 54 000 billets annoncés comme « vendus » une semaine avant le match, de larges zones du Stade Moulay Abdellah sont restées vides. Selon plusieurs témoins, les portes ont finalement été ouvertes gratuitement, et des élèves, ainsi que des habitants de quartiers populaires de Rabat et Salé, ont été acheminés par bus pour combler les gradins. Des agents auraient également été mobilisés pour organiser ces entrées massives de dernière minute. Sur le marché noir, les billets officiels étaient, eux, revendus à moitié prix.
Cette situation confirme un malaise grandissant entre la FRMF et une partie du public, notamment la jeunesse connectée, désormais capable de dicter les codes de la communication sportive. En cherchant à contrôler l’image à travers les influenceurs, la Fédération s’est retrouvée isolée – sur le terrain comme sur les réseaux.
Punaise, les cacahuètes sont cuites, du coup maghréb hmar intelligente se met à dire des choses vraies sur ce qui se passe au royaume enchanté 😂😂