Le décor est planté à Marrakech : le palace La Mamounia, mythique hôtel des têtes couronnées et des icônes pop, ajoute un chapitre à sa légende. Le groupe espagnol Cirsa vient d’acquérir 50 % du Grand Casino de l’hôtel, symbole d’un pari clair : le Maroc s’impose comme la destination montante pour l’investissement dans le tourisme premium et l’industrie du jeu. Et le mouvement ne fait que commencer. Voici comment ce deal s’inscrit dans une trajectoire d’attractivité marocaine en pleine accélération.
Avec La Mamounia, référence absolue du luxe, Cirsa prend la main sur la gestion de quatre casinos au Maroc, après Tanger (exclusivité depuis 2022) et Agadir (présence depuis 2016, puis second complexe). Une stratégie par paliers, typique des investissements long terme.
Aujourd’hui, le Maroc ne pèse encore qu’environ 3 % de l’EBITDA de Cirsa, loin derrière l’Espagne (47 %), le Panama (11 %) et la Colombie (9,6 %).
Malgré cet indice encore modeste dans les comptes de Cirsa, le Maroc passe de “marché périphérique” à “destination prioritaire” pour les capitaux du tourisme et du jeu. Un potentiel d’expansion rapide porté par Marrakech, Tanger et Agadir, avec un effet vitrine mondial.