C’est en urgence que le général major Abdelkader Lounès, patron des forces aériennes algériennes, a dépêché la semaine dernière à Moscou une délégation présidée par le général Hamid Boumaiza, Commandant de l’Ecole Supérieure de l’Air, et composée de général Moufdi Yous, commandant de l’Ecole Supérieure de Défense Aérienne du Territoire et des commandants des bases aériennes d’Aïn Oussera et de Laghouat. L’objectif est de discuter avec les cadres du ministère de la Défense russe, ainsi qu’avec les constructeur Soukoï et Mikoyan-Gourevitch des problèmes qui surviennent régulièrement lors des vols d’entraînement de Soukhoï 24 et des MIG 25. Deux crashs sont intervenus en l’espace de 15 jours et ont touché ces deux types d’avions. D’après des sources diplomatiques russes, les constructeurs ont décliné toute responsabilité dans ces crashs, puisqu’il s’agit d’avion faisant leurs preuves quotidiennement en Syrie et en Ukraine. Les mêmes sources affirment que se sont les modifications introduites par les ingénieurs militaires algériens qui seraient derrière ces accidents. En effet, l’Algérie serait en train d’apporter, avec l’aide des Chinois, des modifications sur les anciens avions en sa possession afin d’augmenter leurs capacités d’engagement et de feu. D’après les Russes, ces changements seraient la principale cause des crashs. Une réponse qui n’aurait pas du tout plu au général major Abdelkader Lounès.