Mustapha Terrab, inamovible PDG de l’OCP depuis 8 années, et à qui on prête beaucoup de talents, mais aussi énormément d’ambitions, n’aurait pas anticipé l’entrée sur le marché de l’Arabie Saoudite. En effet, cette dernière s’affiche comme un grand concurrent pour le Maroc, notamment pour l’exportation des engrais et des fertilisants minéraux. D’après, les experts en la matière, malgré les investissements extraordinaires consentis par le Maroc pour consolider sa position de leader dans le domaine des Phosphates, le pays devrait faire avec les visées de plusieurs pays. En effet, que ce soit l’Inde, le Pakistan ou le Brésil, ils ne veulent plus être tributaires d’un fournisseur omnipotent. Ce qui les mettrait dans une situation de dépendance. Le Tunisien CGT -pénalisé par la situation politique- et l’Algérien Ferphos ne cachent pas eux non plus leur volonté de se positionner sur le marché international, profitant du quasi arrêt du syrien Gecopham, qui était jusqu’au début de la guerre civile, l’un des acteurs importants du marché mondial.