En mars dernier, Mohamed Ould Errachid, président de la deuxième chambre du Parlement et dirigeant de premier ordre du parti de l’Istiqlal, annonçait en grande pompe la sortie du premier numéro de La Revue Parlementaire de la Chambre des conseillers.
D’après l’éditorial qu’il a signé en tant que premier responsable de cette publication, ladite revue sera diffusée en tant que « tribune journalistique libre et une référence médiatique crédible qui rend compte, de manière objective et scientifique, de la dynamique de l’action de la Chambre des conseillers dans les domaines de la législation, du contrôle de l’action du gouvernement et de l’évaluation des politiques publiques ».
Quand on feuillette ce premier numéro de mars 2025, on s’aperçoit qu’il s’agit plutôt d’un support dont le seul objectif est de mettre en avant la personne de Ould Errachid et ses activités et surtout les plus insignifiantes.
Mais là n’est pas le problème. Pour cette revue, Ould Errachid a mobilisé plusieurs cadres et fonctionnaires de la deuxième chambre pour un piètre résultat. Et là n’est le problème non plus : sept mois après le premier numéro, le projet aurait-il été tout simplement abandonné, ce qui nous renseigne sur un flagrant manque de responsabilité et de manque de respect pour celles et ceux qui auraient attendu, en vain, la suite…