
Mustapha Baïtas, ministre en charge des Relations avec le Parlement et la société civile, aime trop la paperasse au moment où la consigne générale est de limiter au maximum le recours au papier et aux impressions et au moment où tout le monde ne jure que par la digitalisation et l’écologie.
Le ministre RNI a lancé fin mai un avis d’achat (bon de commande) pour la traduction aux langues anglaise et française du bilan de son ministère. Normal, pourrait-on dire.
Mais au vu de la quantité demandée, M. Baïtas en fait trop. Le document en question fait 500 pages et le ministre demande une traduction par des traducteurs assermentés pour imprimer deux pavés de 500 pages chacun en français et en anglais.
De sources professionnelles, des traducteurs assermentés nous assurent que ce travail coûte 100 dirhams par page et atteint 150 dirhams par page quand il s’agit de contenus techniques. Faites le calcul !
L’avis d’achat a été déclaré infructueux fin mai dernier et rebelote en ce début de semaine, même si le ministère a reçu plus de 30 devis.
Il n’aura d’autres solutions que de le relancer à moins qu’il opte pour des versions électroniques qu’il pourra remettre à ses invités et amis, le poster sur le site officiel de son département et cela ne coûte pratiquement rien