
Un grand malaise traverse dernièrement les rangs des notables qui étaient venus grossir les rangs du RNI avant les élections de septembre 2021.
Selon les sources de Maghreb-Intelligence, des parlementaires et des présidents de communes du parti de Aziz Akhannouch ont entamé des démarches pour chercher refuge au PAM ou à l’Istiqlal, les deux partenaires du RNI au sein de la majorité.
Cette catégorie d’élus RNI se plaint du manque de communication de la part du président du parti de la Colombe et de son entourage. «Ils ont cette impression d’avoir été utilisés par le RNI pour remporter les élections avant d’être largués», nous confie une source en interne.
Au PAM comme à l’Istiqlal, l’option d’accueillir une partie de ces élus n’est pas écartée et chaque demande sera étudiée au cas par cas au niveau des directions.
Et, en fin de compte, le Maroc va se retrouver avec une nouvelle manifestation de cette transhumance partisane longuement décriée par les analystes.
Sauf surprise, les élections législatives de 2026 vont avoir lieu en automne. Quant aux communales et aux régionales, elles auront lieu l’année suivante, en 2027.