Alors que la Tunisie s’apprêtait à célébrer ce jeudi 25 juillet la fête de la république dans l’attente des manifestions auxquelles a appelé le Mouvement « Tamaroud », un autre assassinat politique est venu alourdir le ciel déjà très chargé du pays. Le député et vice-président de l’Assemblée nationale constituante, [onlypaid]
Mohamed Brahmi, âgé de 58 ans, a été tué dans la matinée devant chez lui par 11 balles tirées à bout portant. Mohamed Brahmi est l’un des ténors de la gauche tunisienne et un des principaux opposants au mouvement Ennahda. C’est le deuxième homme politique tunisien à être assassiné en l’espace de 6 mois. Le 6 février dernier, Chokri Belaïd, l’une des figures de proue de l’opposition laïque, avait été abattu de manière quasi-identique à Tunis. Mais la surprise est venue du ministre tunisien de l’Intérieur dès le lendemain de cet assassinat politique. Lotfi Ben Jeddou a en effet révélé qu’un salafiste extrémiste du nom de Boubaker Hakim était impliqué non seulement dans le meurtre de Mohamed Brahmi, mais également dans celui de Chokri Belaïd. Et les deux militants de gauche auraient été tués par la même arme. [/onlypaid]
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