Les rapports en provenance de Syrie affirment presque unanimement que la capitale Damas ne passera pas le cap du printemps prochain aux mains des forces de Bachar Al Assad. La grande ville qui s’est réveillée tardivement, est pratiquement coupée de sa banlieue. Les environs de Damas sont en effet entre les mains des rebelles. L’armée libre syrienne contrôle la majeure partie des localités qui entourent la capitale syrienne. Toujours d’après les mêmes rapports, l’armée libre syrienne serait pour la première fois en position lui permettant d’attaquer frontalement les forces de l’armée régulière.[onlypaid]
Elle serait même en mesure de leur opposer des combats conventionnels. Dans la ligne de mire des rebelles, conseillés par des militaires jordaniens et turcs, les villes d’Alep et de Damas. Si la première est majoritairement contrôlée par les rebelles, la seconde devrait résister encore, bien que plusieurs quartiers soient passés sous la coupe de l’armée libre et de certains groupuscules jihadistes. Le pouvoir de Bachar Al Assad a massé le plus grand de ses forces pour défendre la capitale – dont la chute signifierait la fin du régime Baathiste- et pour sécuriser le réduit alaouite et notamment la ville de Lataquieh. La dernière bataille devrait opposer les rebelles aux restes des forces loyales à Bachar Al Assad, soutenues par les Iraniens et le Hezbollah. La confrontation aura lieu dans les régions majoritairement alaouites et cela à partir du printemps prochain, selon les projections des services de renseignement occidentaux. [/onlypaid]