Algérie : Présidentielles en été 2020…le couple Bouteflika-Gaïd Salah tente « de voler les Algériens »

C’est le site Algérie part, généralement bien informé, qui divulgue l’information. D’après des sources proches d’El Mouradia, la période transitoire promise par Abdelaziz Bouteflika lundi 12 mars aux Algériens pourrait durer deux années. En effet, selon cette source, les prochaines élections présidentielles n’auraient lieu qu’après le printemps 2020, c’est-à-dire dans un peu plus de 15 mois. Ce qui veut dire que la conférence nationale, dont le pouvoir peine à rassembler, va siège rendant une année afin de rédiger une nouvelle constitution et la soumettre au vote populaire. « C’est un chemin long et tortueux et qui pourrait déboucher sur pleines d’incertitudes », affirme une éminente personnalité contactée par El Mouradia pour siéger au sein de la dite conférence. « Si le clan Bouteflika-Gaïd  Salah s’entête à se maintenir à la tête de l’Etant en violant la constitution et au mépris des doléances populaires, l’Algérie connaîtra alors des moments difficiles », nous révèle un ancien cadre de l’ex DRS, aujourd’hui à la retraite, avant d’ajouter sur air abattu « en 2013, nous avons conseillé à Abdelaziz Bouteflika de ne pas humilier les Algériens en se portant candidat à l’élection de 2014. Nous lui avons expliqué que le sentiment de Hogra allait en grandissant chez de larges franges de la société et notamment chez les jeunes, mais il n’a jamais voulu rien entendre ».

Appuyé par le général Ahmed Gaïd Salah, le président a fini par affaiblir le DRS en « liquidant » une centaine de cadres aguerris, avec à leur tête le général Taoufik Mediène. Une erreur qui va lui coûter très chère après. « Aucun des deux clans ne dispose de  services de renseignements performants pouvant écouter les Algériens et décrypter les signaux anxiogènes », renchérit notre source. « La grande majorité des dirigeants actuels vivent reclus  entre le Club des pins et les hauteurs de Hydra, éloignée du peuple. C’est ce qui explique qu’ils n’aient pas vu venir la lame de fonds de la contestation populaire », explique à Maghreb-Intelligence  un ancien ministre lui-même résidant au Club des pins.

Le dernier message adressé, lundi 11 mars, par Abdelaziz Bouteflika au peuple algérien après son retour de Genève démontre si besoin est du divorce totale entre l’Algérie profonde et ses dirigeants. Un constat qui ne préfigure rien de bon pour les prochaines semaines.

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  1. Tayeb 20:18 - mars 12, 2019

    dans cas pareils , les périodes de transition se définissent par les dates limites et une feuille de route bien précise ; Les tâches et/ou actions sont définis dans un planning de temps ferme non révisable . le pouvoir après le 18 avril 2019 est illégitime , le président Bouteflika ne peut en aucun cas ni signer ni coordonner les actions de l’État algérien .

  2. ahmed 00:08 - mars 13, 2019

    appel aux etudiants.formez immediatement un conseil des intellectuelles etudiants avocats medecins etc demandez que Boutaflika parte en retraite
    Said et Gaid salah aussi
    changer la constitution
    NOW les Elections NOW
    ELIMINER LES anciens
    gouvernements formes des technocrates uniquements
    soyez fiers et aidez vous
    des chinois et francais
    NOW PROCLAMER Republiqie Algerienne tout court
    egalite.fraternite liberte. votre devise que Dieu vous aide et ne tuer personne sans motif valable

    1. Aoures54 15:40 - mars 13, 2019

      هذا خاطيء و غير صحيح الرئيس قال بأن اللجنة الوفاق هي التي تحدد تاريخ إجراء الانتخابات الرئاسية و منه هذا الكلام ليس له أساس من الصحة

      1. محمد 18:12 - mars 14, 2019

        ما زتاك تثق في هذه العصابة التي تكذب كما تتنفس ؟! عجيب !!!

  3. Rachid EL Mahdi 06:57 - mars 13, 2019

    Comme je me suis exprimé il y’a quelque jour dans mexpress.
    Ce n’est n’est pas possible, plus tôt pas facile de retiré le pouvoir a des généraux maghrébins en général.

  4. Fennec 14:28 - mars 14, 2019

    Heureusement qu’ils y a des généraux pour garder les moutons
    Il y a plein de loups au long de la frontière Algérienne

    1. محمد 18:14 - mars 14, 2019

      Les frontiéres peuvent être mieux garder par des généreux jeunes non assoiffés de pouvoir et pas voleurs..

  5. Chaib 15:22 - mars 14, 2019

    Le train du changement a démarré en Algérie !!ni la France ni aucune force extérieure ou intérieure ne peut l’arrêter !!le peuple uni et décidé à renvoyer cette mafia qui nous gouverne depuis 1962 .la transition sera menée par les forces vives du 22 février avec les patriotes de ce pays pour aller vers une vraie démocratie .

  6. Debbache 21:46 - mars 14, 2019

    C le peuple seul qui décide,il n’ya de prolongation de mandat, ni de ce gouvernement, tout le monde dégage,tout le monde descend vous a dit le peuple,écoutez!

  7. Chorfa miloud 10:48 - mars 15, 2019

    Il faut trouver les 22 de novembre 1954 pour prendre en charge ce soulèvement populaire. L’Algérie se targue d’avoir des hommes de grandes valeurs.Ce pays ne s’arrête pas aux portes d’Alger.

  8. tayeb 11:20 - mars 15, 2019

    Le DRS « dispose de services de renseignements performants pouvant écouter les Algériens et décrypter les signaux anxiogènes »!!!OUI bien sur en éliminant tout opposition et en massacrant des villages entièrement.
    « La grande majorité des dirigeants actuels vivent reclus entre le Club des pins et les hauteurs de Hydra, éloignée du peuple. C’est ce qui explique qu’ils n’aient pas vu venir la lame de fonds de la contestation populaire », explique à Maghreb-Intelligence un ancien ministre LUI MEME résidant au Club des pins.(hhhhhh)