Les  anciens chefs des groupes islamistes sont de retour sur la scène  politique algérienne. A la faveur des luttes acharnées qui déchirent les  clans en ce moment au sommet de l’Etat algérien, plusieurs anciens  responsables du FIS ont été contactés par les émissaires du clan  présidentiel. [onlypaid]Selon des sources bien informées, le cercle des alliés et  amis du président Abdelaziz Bouteflika cherche  à obtenir le soutien des  leaders islamistes pour contrecarrer l’influence du clan des militaires  et à leur tête le général Mohamed Mediene, Alias Toufik. Ce dernier qui  a empêché le président Bouteflika de procéder à un remaniement du  gouvernement en éjectant Ahmed Ouyahia de son poste de premier ministre,  a réussi, selon nos sources, à bloquer les mesures sur lesquelles  comptait Bouteflika pour retrouver un peu de répit face à une rue  algérienne bouillonnante.
Dans  le but d’inverser les rapports de force, Abdelaziz Belkhadem a été  chargé par le clan présidentiel de négocier avec des leaders de l’ancien  FIS un soutien politique. Plus précisément, nos sources indiquent  qu’Abdelaziz Belkhadem a d’ores et déjà commencé à négocier avec Hassan  Hattab, l’ancien patron du GSPC, qui a abandonné les armes le 22  septembre 2007. Belkhadem aurait demandé au fondateur du GSPC de faire  une déclaration publique dans laquelle il appelle à soutenir les  réformes annoncées par Bouteflika. Le clan présidentiel attend également  de Hassan Hattab qu’il convainc les courants islamistes de se joindre à  la cause du président Bouteflika. Hattab aurait exigé, en contrepartie,  la libération de plusieurs de ses amis encore détenus dans les prisons  algériennes. Ses requêtes seraient, révèlent nos sources, en train  d’être étudiées à la présidence. En attendant, Belkhadem aurait  entrepris d’autres négociations avec Rabah Kébir et Madani Mezreg, deux  leaders islamistes très influents. A chacun de ces anciens responsables  du FIS, il a été demandé de s’exprimer en faveur de la feuille de route  adoptée par Bouteflika. L’objectif est de rallier le plus grand nombre  d’islamistes repentis afin de peser de nouveau dans la balance des  rapports de Force. Ceci dit, les dirigeants de l’ancien FIS ne semblent  guère disposés, du moins pour le moment, à apporter leur soutien sans  arracher de véritables concessions… [/onlypaid]
 
             
           
         
         
         
        