FRMF : Les égarements de Ali Fassi-Fihri

Le royaume chérifien n’est plus à sa première débâcle footballistique. Dernier scandale en date de la Fédération royale marocaine de football, dirigée par le « scintillant » Ali Fassi-Fihri, est la sortie de l’équipe nationale de la CAN 2013 qui se déroule en Afrique du Sud.[onlypaid] Le Maroc a rendu honteusement les armes dès le premier tour face à de modestes équipes comme le Cap Vert et l’Angola. Depuis quatre ans qu’il est aux commandes de la fédération, son président n’ont pas jugé bon de rendre compte aux Marocains des déboires répétitifs de leur sport de prédilection. Dans le milieu sportif marocain, on ne s’étonne plus des contre-performances à répétition enregistrées par les équipes nationales. « La FRMF n’est pas gérée d’une manière professionnelle. Elle est administrée par des personnes qui n’ont rien à voir ni de près ni de loin avec le football. Si l’on excepte les dirigeants des clubs, la garde rapprochée de Ali Fassi-Fihri ne connait les joutes footballistiques qu’à travers les matchs de classico espagnols ou les matchs du PSG qu’ils vont voir en famille ou avec des amis », s’emporte un ancien membre de la FRMF. Les regards se tournent bien sûr vers Nawal Khalifa -appelé l’œil de Moscou- qui travaille à l’ONEE, de Marouane Tarafa, Arroub Ramsès et Karim Zaz. Nos sources nous affirment que ces derniers assistent très rarement aux réunions et ne sont d’aucun apport au football marocain. Deux autres noms sont pointés du doigt. Il s’agit de Karim Alem et de Tarik Najem. Le nom du premier est lié à toutes les catastrophes qu’a connu le football national, alors que le deuxième après avoir planté la chaîne sportive « Arriadia » ressemble de plus en plus à une véritable erreur de casting au poste de secrétaire général de la FRMF.

Enfin, tout le landerneau sportif marocain raille le manque de courage du président de la fédération ainsi que ses défaillances au niveau de la gouvernance. La preuve, les cas du DTN, Jean- Pierre Morlans et de Pim Verbeek qui toucheraient des dizaines de millions de dirhams et ne travailleraient que quelques jours par mois.[/onlypaid]