Coup de tonnerre au sein du Pouvoir Algérien. Le lieutenant-colonel Merouane, le chef de bureau de sécurité et de liaison de l’ambassade d’Algérie à Rome en Italie, a déserté les rangs des services secrets algériens au début du mois de mai passé pour se réfugier lui et toute sa famille en Suisse où il a officiellement déposé une demande d’asile politique afin de fuir les menaces de persécution qui pèsent à son encontre en Algérie, le pays qu’il a servi pendant de très nombreuses années.
Anis N., connu sous le pseudonyme Merouane, n’est pas un officier ordinaire de la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DGDSE), les services du renseignement extérieur algérien. Il est considéré, attestent de nombreuses algériennes très bien informées, comme l’un des 5 officiers les plus influents et importants des services algériens. Dirigeant le bureau de sécurité et de liaison de l’ambassade d’Algérie à Rome en Italie depuis 2020, ce lieutenant-colonel est réputé comme très proche de plusieurs hauts responsables du Régime Tebboune. Au cours de ces 5 dernières années, il est même devenu la « boite noire » du régime Algérien en raison de sa gestion de plusieurs dossiers sécuritaires et politiques très sensibles marquant les relations entre l’Algérie et l’Italie, le premier partenaire stratégique de l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune.
Par ailleurs, le lieutenant-colonel Merouane a construit une relation très particulière avec plusieurs membres de la famille du Président algérien. Selon nos sources, c’est effectivement cet officier des services algériens qui se chargeait de l’organisation des vacances et séjours privés des enfants d’Abdelmadjid Tebboune en Italie. La défection de cet officier supérieur des services secrets algériens a fait l’effet d’une bombe atomique à Alger.
Sa désertion est survenue dans des conditions qui demeurent encore troublantes et mystérieuses. Plusieurs sources affirment, néanmoins, qu’il a fait les frais d’une nouvelle guerre de clans ayant éclaté au sein même du clan Tebboune. Les adversaires du lieutenant-colonel Merouane lui auraient confectionné un dossier judiciaire des plus terrifiants au tribunal militaire de Blida où des peines allant jusqu’à la peine.. capitale pourrait être prononcée à son encontre. Certains diplomates algériens qui ont côtoyé en Italie le lieutenant-colonel Merouane décrivent un homme victime d’une cabale judiciaire et politique visant à l’écraser pour toujours parce qu’il aurait « désobéi » à des ordres politiques dangereux qui enfreignent l’éthique et la morale. L’affaire du lieutenant-colonel Merouane risque de faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir.
