Voilà ce qui va mettre du baume dans le cœur des décideurs tunisiens. Dans une conjoncture mondiale très difficile, l’économie tunisienne continue à engranger les bonnes performances.
Cette fois-ci, c’est le prestigieux Rapport Mondial de la compétitivité 2010-2011 (Global Competitiveness Report), scruté de près par les grands investisseurs internationaux, qui accorde un satisfecit à la Tunisie. De la quarantième place en 2009, l’économie tunisienne passe à une très enviée 32ème place. Elle devient ainsi la quatrième économie arabe et la première en Afrique.
Ce classement établi par le World Economic Forum de Davos se base sur 12 piliers qui mesurent les différents aspects socio-économiques des 139 pays étudiés. Pour bien figurer dans ce classement, l’économie tunisienne a pu améliorer ses performances notamment en ce qui concerne « la sophistication du marché financier », « l’efficience du marché du travail », « la stabilité macro-économique » et « la sophistication des affaires ». Elle a également su garder ses positions concernant « les institutions » et « l’aptitude technologique ». Un autre motif de satisfaction des autorités tunisiennes qui ne cachent pas leur souhait de figurer, à court terme, dans le Top 20 du classement, est que l’économie de leur pays effectue le bond le plus significatif dans le monde arabe avec 8 positions gagnées. La Tunisie est également la championne du Maghreb. C’est la seule économie qui a pu avancer dans le classement, alors que le Maroc recule de deux places, l’Algérie de 3 places, la Mauritanie de 8 places et la Libye de 12 places.