
Tous les regards sont désormais tournés vers la potentielle rencontre entre Donald Trump et le roi Mohammed VI, une réunion hautement symbolique qui pourrait acter la signature d’accords stratégiques dans les domaines militaire et aéronautique. Si elle se concrétise, elle marquera un tournant décisif dans une relation déjà qualifiée de « game changer » pour la diplomatie marocaine.
Les négociations pour l’acquisition par le Maroc du redoutable chasseur américain F-35, un bijou technologique de cinquième génération, semblent bien engagées. Selon des sources proches du salon IDEX, un contrat portant sur 32 appareils serait sur la table, avec une estimation de 17 milliards de dollars sur 45 ans. Si ce projet aboutit, le Royaume deviendrait le premier pays africain et arabe à disposer de cet appareil, symbole d’une montée en puissance stratégique sans précédent.
Les relations techniques et militaires entre Rabat et Washington ne datent pas d’hier : en 2020, le Maroc a déjà signé pour 24 F-16 Block 72, dont la livraison est prévue cette année. Une modernisation parallèle de sa flotte existante de F-16 est également en cours, avec des systèmes de pointe comme le radar AESA ou encore des modules de guerre électronique intégrés.
Cette montée en gamme technologique s’inscrit dans une stratégie régionale assumée. Grâce à de nouveaux ISR Gulfstream 550 et à des satellites d’observation développés avec Israël, le Maroc se dote d’outils de surveillance et de dissuasion tournés, entre autres, vers son voisin algérien, avec lequel les tensions diplomatiques persistent.
Mais le partenariat maroco-américain ne se limite pas au militaire. Il s’étend aussi au ciel économique. Royal Air Maroc (RAM), la compagnie nationale, est en passe de finaliser une méga-commande auprès du constructeur américain Boeing, ainsi qu’un contrat complémentaire avec Airbus. Selon des sources proches du dossier, RAM prévoit l’acquisition d’une vingtaine de Boeing 787 Dreamliners pour le long-courrier, jusqu’à 50 Boeing 737 pour les liaisons court-courriers, et une vingtaine d’Airbus A220 pour desservir le réseau régional.
Cette initiative s’inscrit dans le plan d’expansion ambitieux de la compagnie, qui cherche à s’imposer comme un hub incontournable entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique. Elle confirme également la profondeur industrielle et commerciale du lien américano-marocain.
À l’heure où le royaume trace son chemin vers une souveraineté renforcée, une modernisation de ses forces armées et une ambition continentale affirmée, le partenariat avec les États-Unis s’impose comme un levier d’influence majeur, tant au niveau régional qu’international.
C’est un article en reponse à la nouvelle de l’acquisition par le voisin de l’est des avions de 5eme génération, et en même temps pour continuer à endormir El 3ayzcha?
17 milliards sur 45 ans🤔
Ça va continuer a payer jusqu’à Mohamed 8 ou Hacene 5?