Les temps se font de plus en plus durs en Algérie malgré les déclarations des officiels et la crise actuelle du Covid-19 risquent encore de compliquer les choses pour le pouvoir. Ce mardi 18 août, le président Abdelmajid Tebboune a révélé, lors d’une activité officielle, que son pays a perdu 5 milliards de dollars sur ses réserves en devises depuis le début de l’année 2020. Ces réserves étaient de 62 milliards USD et sont passées à 57.
Pour le président Tebboune, la situation financière du pays est «difficile», mais reste «supportable» surtout que l’Algérie compte engranger, d’ici fin 2020, quelque 24 milliards de dollars US en recettes pétrolières. Le président algérien a promis entre 10 et 12 milliards USD pour financer l’investissement.
Par la même occasion, il a réitéré que son pays se refuse toujours à recourir à l’endettement, y compris auprès de «pays frères». La loi de finances en Algérie pour cette année 2020 a retenu un prix référentiel du baril de pétrole de 30 dollars.
Actuellement, le baril tourne autour d’une moyenne de 44 USD. Une aubaine pour le pouvoir en Algérie, mais jusqu’à quand en l’absence d’autres alternatives plus viables?