C’est la première conclusion à laquelle sont arrivés les enquêteurs américains dépêchés par Washington en Libye, après l’assassinat de l’ambassadeur Christopher Stevens. En effet, la première ville à s’être rebellée contre le régime de Mouammar Kadhafi est la proie d’une grande insécurité.[laideron]
Le brigandage et les provocations des extrémistes sont monnaie courante. Les forces de police libyennes, nouvellement constituées, n’arrivent pas à endiguer l’insécurité. Plusieurs clans se partagent la ville et sont représentés au sein même de l’administration et des forces de l’ordre. Les Américains ont constaté également que la ville est devenue aujourd’hui le centre de grands trafics en tous genres. Les routes en provenance du Sud libyen et de la frontière égyptienne se rencontrent à Benghazi. Ce qui constitue beaucoup d’argent et beaucoup d’intérêts. D’après les enquêteurs américains, les pouvoirs publics libyens devraient intervenir énergiquement par le biais d’une opération « mains propres » au sein de l’administration et des forces de l’ordre afin de sécuriser définitivement Benghazi.[/onlypaid]