Le 1er juin, Brahim Ghali, chef du Polisario, est rentré en Algérie après 44 jours d’hospitalisation en Espagne. Actuellement, il est traité à l’hôpital militaire de Aïn Naâdja où le président Tebboune lui a rendu visite hier mardi.
À Logroño, où il a été reçu en tant que patient VIP, Brahim Ghali laisse de mauvais souvenirs, mais surtout une facture assez salée pour les contribuables espagnols.
Selon les révélations du journal Okdiario, le séjour du chef des séparatistes a coûté à l’Espagne près de 100.000 euros.
Pour les détails, le média ibérique indique que 44 jours d’hospitalisation dans un établissement comme San Pedro coûtent un peu plus de 60.000 euros pour les patients atteints du Covid-19.
Mais ce n’est pas tout. À Logroño, il fallait assurer un service de sécurité très méticuleux à Brahim Ghali.
Okdiario, citant ses sources sécuritaires, évalue le coût des frais nécessaires pour sécuriser l’entourage de l’hôpital San Pedro à plus de 40.000 euros.
Pour le reste, c’est l’Algérie qui s’était chargée des frais de voyages (aller-retour), la première fois via un jet officiel, la deuxième fois, par le biais d’un avion médicalisé affrété depuis la France.
«100.000 euros de frais? Cela va faire jaser et les autorités devront rendre des comptes», affirme une source à Madrid.
Car, en plus des graves répercussions politiques de l’accueil de Brahim Ghali en Espagne, les contribuables sont soucieux de savoir ce qu’on fait de leurs impôts.
Dans ce cas de figure, expliquent nos sources, ce n’est pas le gouvernement central qui va passer à la caisse, mais la région de la Rioja, dirigée par les camarades socialistes de Pedro Sanchez.