Coopération judiciaire Maroc/Espagne : Madrid a formé le parquet marocain contre le blanchiment d’argent et la traite des êtres humains

Une procureure de Malaga, María del Mar Ramos, a passé presque trois ans à Rabat pour expliquer comment éviter la surpopulation carcérale en optant pour la liberté provisoire.

Le projet aurait qui aurait dû démarrer en décembre 2020, a été retardé en raison de la pandémie du Covid-19 jusqu’en mars 202. Ce projet, financé par l’Union européenne et géré par la Fondation internationale et ibéro-américaine pour l’administration et les politiques publiques (FIIAPP), a pris fin il y a environ deux semaines.

Au Maroc, la spécialisation du parquet n’est pas encore fixée par la loi comme c’est le cas en Espagne, et il n’existe pas non plus de réseau de procureurs spécialisés. Cela dit, une tendance à former, sensibiliser et spécialiser les procureurs dans certaines matières comme la traite des êtres humains a été constatée.

Selon la partie espagnole chargée de la formation, cela a conduit le Maroc à avoir une spécialisation « de facto » dans laquelle on s’efforce de garantir que dans les territoires ou « points chauds » les plus importants, il y ait des procureurs spécialisés dans une affaire spécifique comme le trafic, le blanchiment d’argent, le terrorisme, la drogue et le crime organisé.

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