Du temps de Zine El Abidine Ben Ali, la Tunisie était considérée comme une chasse gardée des Emiratis et des Saoudiens. Après la révolution, beaucoup de choses ont changé et le pouvoir nahdaoui et ses alliés se sont découvert[onlypaid]
un tropisme turco-qatari. Il y a deux mois, des services de renseignement occidentaux ont enregistré un regain d’activité « hostile » au pouvoir tunisien actuel à partir des Emirats et de l’Arabie Saoudite. Le président Ben Ali et des membres de sa famille ont multiplié les contacts avec leurs « amis » en Tunisie. Des rencontres ont même eu lieu à Dubaï et à Rome entre d’anciens caciques du régime du RCD et des émissaires de Ben Ali. D’ailleurs, le patron d’Ennahda, Rached Ghannouchi semble au courant de tout ce qui se trame. Il aurait avoué à un diplomate en poste à Tunis que « nos amis saoudiens et émiratis voudraient nous voir hors du pouvoir, mais la Tunisie n’est pas l’Egypte et notre armée est légaliste. Ils s’en rendront compte rapidement ». Une assurance qui a poussé Ennahda à refuser les offres de l’opposition pour le poste du premier ministre.[/onlypaid]
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