
Le Maroc a réagi avec une rare fermeté à la frappe israélienne menée mardi 9 septembre contre des dirigeants du Hamas à Doha. Selon des sources diplomatiques concordantes, les plus hautes autorités marocaines ont signifié à Benjamin Netanyahou que « la sécurité et la souveraineté du Qatar, comme de l’ensemble des pays du Golfe, constituent une ligne rouge ».
Officiellement et dès l’annonce de l’attaque, le ministère marocain des Affaires étrangères a dénoncé « une agression odieuse » et « une violation flagrante de la souveraineté de l’État frère du Qatar ». Rabat a rappelé son soutien « total » à Doha et prévenu qu’un tel comportement « pourrait sérieusement hypothéquer les relations entre le Royaume et Tel-Aviv ».
Dans l’entourage du roi Mohammed VI, la mise en garde est claire : la normalisation entamée dans le cadre des accords d’Abraham n’autorise aucune impunité. « L’action israélienne est irresponsable et porte atteinte à la stabilité régionale », confie un haut responsable marocain, soulignant que « le Royaume ne tolérera pas la remise en cause de la sécurité de ses alliés du Golfe ».
Le chef de la diplomatie, Nasser Bourita, a profité d’une conférence euro-méditerranéenne à Rabat pour durcir le ton : « La situation à Gaza et les attaques contre des États comme le Qatar défient le droit international et la conscience humaine. » Il a rappelé l’attachement du Maroc à la solution à deux États et averti que « sans un État palestinien, aucune stabilité durable n’est possible ».
Au sein de la classe politique, les condamnations se multiplient. Le Parti de la justice et du développement (PJD) a qualifié l’opération israélienne de « terroriste, traîtresse et lâche », tandis que le Parti du progrès et du socialisme (PPS) a dénoncé « la logique de la force » et appelé la communauté internationale à « mettre fin à l’arrogance de l’entité israélienne ».
En envoyant ce signal sans ambiguïté, Rabat rappelle qu’une normalisation ne vaut pas blanc-seing. Pour Israël, le message est limpide : la sécurité du Qatar et des pays du Golfe est un dossier intouchable, et la relation privilégiée avec le Maroc pourrait en payer le prix.
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Et si les sionistes refont ça, les forces armées royales vont bombarder Tel Aviv 🤣🤣