Exclusif. Des plaintes internationales pour torture en préparation contre Zeghmati et plusieurs dirigeants algériens

Plusieurs dirigeants civils et militaires algériens vont avoir bientôt de sérieux ennuis avec les autorités judiciaires de plusieurs pays européens, apprend Maghreb-intelligence de sources généralement bien informées. Des collectifs de militants algériens favorables au Hirak préparent des actions judiciaires au niveau de plusieurs juridictions contre un nombre précis de dirigeants algériens impliqués dans des scandales de torture et de violations des Droits de l’Homme les plus élémentaires de plusieurs militants et activistes du Hirak maltraités par les services de sécurité algériens.

D’après les informations de Maghreb-intelligence, ces collectifs algériens sont basés à Strasbourg, Genève et Bruxelles. Il s’agit d’une coordination de collectifs de militants de la diaspora algérienne qui ont contacté plusieurs avocats français, belges et suisses pour mettre en place une alliance internationale dont le but est d’entamer des poursuites judiciaires contre des hauts responsables algériens considérés comme responsables des pratiques de torture et de violations des droits humains ayant été perpétrés depuis 2020 contre les manifestants du Hirak.

Pour l’heure, ces collectifs de la diaspora algérienne récoltent des témoignages et dressent des rapports qui contiennent toutes les informations concernant les sévices infligés par les autorités algériennes à travers les services de sécurité aux manifestants et militants du Hirak. Il s’agit essentiellement de victimes de torture ou de sévices sexuels perpétrés dans les commissariats ou casernes des services secrets algériens.

Avec ces témoignages appuyés par des éléments matériels, ces collectifs citoyens ambitionnent de recourir à la compétence universelle suisse et belge pour poursuivre les hauts responsables algériens. Des actions sont également au programme au niveau du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme. Selon les sources de Maghreb-intelligence, une première liste de dirigeants algériens est d’ores et déjà en cours de préparation pour qu’elle soit remise à l’alliance des avocats européens qui sera déployée pour poursuivre le régime algérien pour torture, viols et crimes contre l’humanité.

Cette liste englobe pour le moment le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, l’ex-patron de la police algérienne, Khelifa Lounissi, le ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud, le patron du renseignement intérieur algérien, le général Abdelghani Rachedi, plusieurs généraux algériens comme le patron de la première région ou des officiers de la gendarmerie nationale ainsi que commissaires divisionnaires de la DGSN.

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