En Algérie, les préparatifs pour la campagne autour du 2e mandat présidentiel que devra briguer l’année prochaine en 2024 Abdelmadjid Tebboune ont « officiellement » commencé, mais cette pré-campagne ne vise pas encore l’opinion publique algérienne, loin s’en faut, elle cible… les ambassadeurs et diplomates étrangers en poste à Alger. Nous avons effectivement appris auprès de plusieurs sources bien introduites au sein du sérail algérien que les dirigeants du clan Tebboune ont été instruits d’aborder en toute franchise avec les ambassadeurs des pays « importants » en poste à Alger l’objectif prochain du Président Abdelmadjid Tebboune lors des élections présidentielles prévues en décembre 2024. Il s’agit essentiellement des ministres membres du gouvernement et du « patron des patrons » algériens, le milliardaire Kamel Moula, président du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA) qui ont été instruits de programmer diverses rencontres avec des diplomates étrangers pour les rassurer quand aux intentions du président Tebboune et leur promettre des gages de garantie concernant le bon déroulement des prochaines élections présidentielles de décembre 2024.
En clair, il est question de convaincre les diplomates étrangers que le 2e mandat présidentiel de Tebboune est la seule option qui peut garantir encore longtemps la stabilité de l’Algérie, sa sécurité et la préservation de la fiabilité de ses partenariats avec « les pays amis ». Selon nos sources, des éléments de langage précis, étudiés et bien déterminés ont été choisis et sélectionnés par le régime algérien pour qu’ils soient utilisés dans les échanges formels avec les diplomates étrangers que devront rencontrer les dirigeants algériens. Les ambassadeurs français, américain, anglais, européens, chinois, turc, russe et ceux des pays du Golfe seront les premiers diplomates ciblés par cette opération de lobbying qui a devra commencer dés le mois de décembre prochain pour préparer la « communauté internationale » ainsi que les principaux pays partenaires de l’Algérie aux prochaines manoeuvres entourant le prolongement du « règne » d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’Etat algérien.