Exclusif. L’Algérie s’apprête à demander des dons à la Chine, l’Arabie Saoudite et aux Emirats

Les autorités algériennes sont en train de finaliser un projet à travers lequel elles vont demander des dons à trois pays « amis ». Il s’agit de la Chine, Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis. Au niveau du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, des conseillers de Tebboune travaillent sur un nouvel accord-cadre de coopération entre l’Algérie et ces trois pays. Il s’agit d’une sorte d’accord d’amitié qui insiste sur les relations exceptionnelles de l’Algérie avec ces trois pays clés pour le régime algérien.

Confronté à d’énormes difficultés financières et à un risque élevé d’une reprise des manifestations du Hirak, les autorités algériennes cherchent à lever des fonds pour financer des activités économiques et sociales importantes afin de surmonter la crise budgétaire provoquée par la pandémie du COVID-19. Et pour ne pas entamer les réserves de change, les autorités algériennes ont préféré recourir à des « pays amis » au lieu de s’endetter auprès de certaines institutions internationales.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Tebboune, ces trois pays ont promis des aides financières à l’Algérie. Oui des aides composées en partie de « dons » et de « prêts ». Fin février 2020, le président Algérien Abdelmadjid Tebboune est partie à Riyadh pour rencontrer des hauts responsables saoudiens. Lors de ces entrevues, le président algérien a insisté sur l’importance de l’aide saoudienne pour la stabilité de l’Algérie. A ce titre, l’Arabie Saoudite a promis des gestes concrets comme un don de 400 millions de dollars et la possibilité d’accorder des prêts dont une première tranche de plus d’un 1 milliard de dollars.

Avec les émiratis, Tebboune entretient des rapports réguliers et il est invité à effectuer une visite à Abu Dhabi depuis le mois de janvier dernier. Les émiratis ont promis également un don de 300 millions de dollars et un prêt de 1,5 milliard de dollars dés cette année 2020.

De sa part, la Chine ne veut pas perdre la face et veut s’imposer toujours comme premier partenaire commercial du pays. Et malgré des différends économiques, la Chine a fait savoir au régime algérien qu’elle est prête à débloquer des aides financières qui peuvent aller jusqu’à 5 milliards de dollars d’ici la fin de l’année 2020. Pour l’heure, ces aides restent à l’état de promesses et il faut attendre la conclusion de ces accords d’amitié pour pouvoir espérer leur concrétisation.

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