Exclusif. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune bloque un important projet militaire et industriel négocié avec les Emiratis

Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune poursuit et renforce sa politique hostile aux intérêts émiratis dans le pays. Et cette hostilité ouvertement affichée à Abu Dhabi a provoqué des dégâts importants dans des secteurs très sensibles comme l’industrie militaire où d’importants investissements émiratis ont été consentis depuis 2015/2016.

Des investissements quasiment gelés aujourd’hui en raison des tensions politiques opposant Alger à Abu Dhabi. Et ces tensions sont illustrées par le blocage d’un important projet de montage et assemblage des hélicoptères qui devait être concrétisé par l’Armée algérienne et des partenaires émiratis. Ce projet prometteur sur le plan technologique comme financier est suspendu depuis 2022 suscitant ainsi de véritables frustrations au sein des milieux militaires algériens qui n’approuvent pas cette politique anti-émirats développée par Abdelmadjid Tebboune et ses partisans.

Selon nos sources, après avoir demandé des éclaircissements et des explications, les autorités émiraties ont fini par constater une volonté farouche du régime Tebboune de geler les relations avec les Emirats Arabes-Unis. Partant de ce constat, l’ambassade des Emirats à Alger a réduit toutes ses activités au strict minimum évitant tout contact approfondi avec des hauts responsables de l’Etat algérien. Une situation inédite dans les relations bilatérales entre les deux pays qui porte un énorme préjudice aux divers projets communs aux deux pays notamment dans le domaine des industries militaires.

Il est à souligner que les Emirats Arabes Unis se sont lancés depuis 2017 dans des investissements visant à développer une production sous licence de plusieurs types hélicoptères comme l’hélicoptère Ka 226T dans sa version sans pilote. En 2016/2017, le centre de recherche O.V.Uspenskogo s’est engagé dans le développement d’une suite avionique contrôlable à distance pour la transformation du petit hélicoptère de transport de Kamov. Dénommée ESA-In, permettra d’émuler les signaux de commande du cockpit. Les émiratis avaient affiché leur intérêt pour développer une activité d’assemblage et de montage de ces hélicoptères tout en menant en parallèle des pourparlers avec d’autres fabricants européens comme Airbus ou Safran.

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