Exclusif. Le président algérien Tebboune ordonne une opération anti-Lekjaa pour réduire son « pouvoir de nuisance » au sein de la CAF 

Faouzi Lekjaa est la nouvelle personnalité à abattre aux yeux d’Alger. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ordonné officiellement à ses plus proches conseillers de travailler sur une feuille de route qui permettrait le lancement d’une stratégie de neutralisation de l’homme fort du football marocain, le président de la Fédération Royale Marocaine du Football, et également ministre délégué chargé du Budget dans le gouvernement de Aziz Akhanouch, mais surtout  le 4e vice-président de la Confédération Africaine de Football (CAF), apprend Maghreb-intelligence de sources fiables en Algérie.
Alger redoute officiellement le pouvoir de nuisance de Faouzi Lekjaa et le soupçonne de manœuvrer dans les coulisses de la CAF pour priver l’Algérie de l’opportunité d’accueillir la CAN 2025, la Coupe d’Afrique des Nations, la compétition sportive africaine que lorgne le pouvoir algérien pour soigner son prestige et signer son grand retour sur la scène géopolitique en exploitant la notoriété du football africain. Avec cette CAN 2025, Abdelmadjid Tebboune veut en faire le fer de lance de son futur deuxième mandat présidentiel.
C’est donc une question de vie ou de mort pour l’actuel pouvoir algérien qui voit d’un très mauvais œil la concurrence du Maroc et son lobbying porté par Faouzi Lekjaa au sein des instances de la CAF.
Les attaques ciblant l’homme fort du football marocain ont d’ores et déjà commencé et ce depuis le début de la compétition de la CHAN 2023, coupe d’Afrique des Nations des joueurs locaux, que l’Algérie organise depuis le 13 janvier jusqu’au 4 février 2023. Dés son arrivée sur le sol algérien, Patrice Mostsepe  a été soumis à d’énormes pressions pour tenter de le déstabiliser en l’amenant à parler uniquement du rôle malsain de Lekjaa au sein de la CAF et en tentant de lui faire croire qu’il est devenu la marionnette de son collaborateur marocain. Ces tentatives de semer la zizanie au sein de la CAF s’inscrivent dans un large processus de déstabilisation visant Faouzi Lekjaa identifié aujourd’hui comme le marocain le plus dangereux pour le régime Tebboune et ses objectifs politiques dans le football.

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