Exclusif. Les autorités algériennes diffusent le mandat d’arrêt international contre le fils du général Bennacer 

Il est, désormais, activement recherché par les autorités algériennes. Il est même devenu l’une des premières priorités du régime algérien qui cherche à obtenir à tout prix son extradition depuis la France, le pays où il s’est établi pour fuir la persécution dont fait l’objet sa famille de la part des autorités algériennes. Lui, c’est Boualem Bennacer, le fils du défunt général Larbi Bennacer, l’ancien patron de la Justice militaire, et le frère du colonel Boualem Bennacer, ancien consul d’Algérie à Alicante en Espagne et l’un des officiers supérieurs du renseignement extérieur algérien.
Toufik Bennacer fait officiellement l’objet d’un mandat d’arrêt international que les autorités algériennes s’apprêtent, attestent nos sources, à communiquer aux autorités françaises pour réclamer son extradition. Toufik Bennacer suscite le courroux et la colère noire des dirigeants algériens notamment du Chef d’Etat-Major de l’Armée algérienne, Saïd Chengriha, très ébranlé depuis plusieurs semaines par les révélations fracassantes de Toufik Bennacer sur les réseaux sociaux concernant les affaires de corruption dans lesquelles il est grandement impliqué en compagnie de plusieurs membres de son entourage personnel.
Toufik Bennacer, ancien entrepreneur, est devenu depuis le début de l’été 2024 un véritable phénomène médiatique et un puissant lanceur d’alerte sur les réseaux sociaux. L’emprisonnement de ces deux frères, Boualem Bennacer et Nacer Bennacer, officier de la Police Judiciaire à Alger, sur fond de gros scandale politique  ayant éclaté à la suite d’une terrible de clans au sein des services secrets algériens, a fait basculer la vie de Toufik Bennacer dans une nouvelle dimension. Après avoir fui l’Algérie, il décide de s’afficher publiquement sur le web et les réseaux sociaux pour dénoncer l’emprisonnement qu’il qualifie d’arbitraire de ses deux frères.
Il lance, par la suite, une véritable campagne de dénonciations ciblant Said Chengriha qu’il présente comme l’artisan de l’emprisonnement de ses frères et de plusieurs autres dérives orchestrant une persécution inédite contre sa famille. Le buzz est assuré, l’opinion publique algérienne est choquée, bouleversée et Toufik Bennacer devient dans ces circonstances troublantes un véritable influenceur et une source intarissable sur les pratiques scandaleuses des dirigeants algériens. Aujourd’hui, le régime algérien veut le faire taire pour toujours et obtenir sa « tête » pour l’inculper devant les juridictions algériennes de divers graves crimes liés à la « Sécurité Nationale ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Kamel 12:53 - septembre 17, 2024

    Non ,Mr ariby samsar , il te ressemble ce type au lieu d’affronter la justice il s’évade et crie a l’injustice. il y a des avocats nationale et internationale pour plaider, un peu de courage la fuite c’est pour Amira.

    1. Samir 17:57 - septembre 17, 2024

      La justice en Algerie mdrrrr

  2. Jini cluck 21:21 - septembre 17, 2024

    L’algerie a beaucoup besoin de gens comme Toufik BennAcer pour exposer la m…..de puante qui a détruit ce pays. Nous Algériens aimerions bien voir les clans voyous s’entretuer.Ces clans commencent à s’affaiblir et cette dernière débâcle dite « élections « ,pardon sélection du clown Tebboune expose devant le monde entier leurs saloperies dégradantes et destructrices envers le pays. Nous aimerions aussi connaître ce qui s’est bien passé, le mois dernier dans le sud algérien, plus précisément la région de Zen Zaouatine et combien l’armée algérienne sous le commandement de ces faux généraux est impliquée dans les événements ayant eu lieu. Et avec la participation de quels groupes étrangers. Le régime traître et fantoche constitue une menace et un grand danger pour l’Algérie. Un grand HIRAK dynamique, vibrant, efficace, exigeant un changement de régime le plus vite possible devrait être le choix numéro un du peuple algérien.