
Au milieu des géants soutenus par les plus grandes marques de jet ski, une victoire a fait vibrer le cœur des passionnés marocains : Khalil Seddini, jeune pilote originaire du Maroc, a remporté la catégorie Novice Runabout Stock lors de la première manche de la WGP#1 Waterjet World Series 2025, tenue le week-end dernier à Osaka, au Japon.
Face à plus de 200 pilotes issus de 21 pays et cinq continents, réunis sur la plage de Nishikinohama pour le prestigieux Grand Prix d’Osaka, Seddini a su tirer son épingle du jeu dans une catégorie où la technique, la vitesse et la stratégie sont reines. Mais ce qui rend cette victoire particulièrement remarquable, c’est que le champion marocain l’a accomplie sans sponsors, sans soutien institutionnel, uniquement porté par la foi, le travail… et l’aide indéfectible de ses parents.
Dans un monde dominé par les écuries professionnelles et les industriels du sport motorisé, le parcours de Khalil Seddini est celui d’un outsider absolu, d’un passionné pur, qui mise tout sur son talent et sa détermination et celle de ses parents. Alors que d’autres pilotes concouraient avec des machines ultra-performantes, préparées par des équipes techniques entières, Seddini, lui, a su faire la différence à la force du poignet — et d’un mental d’acier.
Sa victoire envoie un signal fort : le Maroc peut rivaliser sur la scène mondiale, même dans des disciplines ultra-compétitives et peu médiatisées dans le pays. Elle souligne aussi l’urgence de soutenir les talents émergents qui portent haut les couleurs nationales, souvent dans l’ombre et sans moyens.
Le triomphe de Khalil Seddini à Osaka ne marque peut-être que le début d’un parcours prometteur. Mais il incarne déjà une belle leçon de courage, de résilience et de passion, dans un championnat suivi par plus de 200 millions de téléspectateurs dans le monde.