Riche en réserves de pétrole évaluées à quelque 48 milliards de barils, en gisements de gaz naturel estimés à 1.600 milliards de mètres cubes, la Libye peine à maintenir une production régulière. Après la réunification des deux sociétés nationales de production en juin 2016, Moustafa Sanallah, président de la Compagnie nationale de pétrole (NOC), a décidé de renouer le contact avec le groupe italien ENI, déjà très présent dans le pays. L’objectif est de donner un coup de fouet à la production, en réactivant notamment le champ d’Abou Tafl à l’arrêt depuis plus d’un mois. Moustafa Sanallah s’est déplacé à plusieurs reprises à Rome et La valette pour rencontrer le directeur régional d’ENI, avec lequel il entretient de très bonnes relations. Autre sujet de discussions entre les deux hommes, la remise à niveau du champ pétrolier offshore Bahr Essalam et celui de Mellitah.