Jaouad Hamri, président de la commission d’éthique et de bonne gouvernance à la CGEM, a la rancune tenace. En mai 2018, il désirait constituer un ticket avec Mezouar en tant que vice-président de la CGEM, mais a été fermement éconduit par Salaheddine Mezouar qui estimait que sa qualité de salarié d’une banque étrangère (BMCI) le pénalisait lourdement. N’empêche que Jaouad hamri a pu obtenir un lot de consolation. Mezouar, dont il a été conseiller quand ce dernier officiait en tant que ministre des Finances, a fini par le mettre à la tête de la commission d’éthique et de bonne gouvernance. D’ailleurs, c’est en cette qualité qu’il s’est imposé dans une réunion du bureau de la CGEM tenue après la démission de l’actuel président de la CGEM après sa controversée sortie sur l’Algérie.
Jaouad Hamri qui n’a pas été convié à cette réunion-les convocations étant adressées exclusivement aux membres du bureau de la CGEM par le directeur général Jalal Charaf- a débarqué en furie au siège de la CGEM exigeant de participer à la réunion du bureau et réclamant le droit de présider le prochain conseil d’administration. Piaffant d’impatience pour remplacer celui qui a été jusque-là son ami intime, il n’a pas hésité à s’en prendre violemment à un proche collaborateur de Salaheddine Mezouar, n’hésitant pas à proférer quelques insultes à son encontre.
Selon des témoins qui assisté à la scène, Jouad Hamri qui ne cache pas son ambition de succéder à Salaheddine Mezouar a été surtout « énervé » par les informations qui donnent le PDG de la Cosumar, Mohamed Fikrat favori pour la présidence de la CGEM.
C’est franchement très grave ce qui se passe au sein de la confédération, quand 1 intrus s’impose au bureau politique, sans y être convié, de surcroît se permet d insulter des personnes honnêtes. Cette pagaille ne peut pas passer sous silence, et le barbare qui l’a provoqué doit être sanctionné par la loi