Les choses risquent de dégénérer dans le royaume hachémite. Le limogeage, il y a quelques jours, du gouverneur de la banque centrale jordanienne a eu de graves répercussions politiques. [onlypaid]
Les forces de sécurité avaientt empêché le Charif Farès Charaf, directeur de la banque centrale d’accéder à ses bureaux avant que celui-ci ne soit officiellement limogé. Dans les heures qui ont suivi son départ, Leïla Charaf, mère du directeur de la banque centrale et membre du puissant Conseil des notables annonce sa démission. En colère, elle a déclaré publiquement qu’elle ne pouvait pas cautionner « l’Etat corrompu ». Il faut rappeler que Leïla Charaf, ancienne ministre de la Communication, et figure très influente de la bourgeoisie d’Amman est réputée très proche de la famille royale. En raison de ses relations avec tous le spectre politique jordanien, Elle a de tout temps joué l’intermédiaire entre les opposants islamistes et le palais hachémite. Elle entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec l’opposant Laïth Chebilat. D’ailleurs, c’est ce dernier qui a annoncé mardi matin que le jeune patron de la banque centrale avait été limogé parce qu’il a tenu à ce qu’un don saoudien de plusieurs millions de dollars soit inscrit dans le trésor public. Le royaume de Jordanie est depuis plusieurs mois en proie à de graves difficultés économiques. Il est également secoué par plusieurs scandales de corruption qui touchent des hommes d’affaires et des hauts responsables proches du palais, plus précisément de la reine Rania et de son entourage.[/onlypaid]
- 01:11 Nouakchott
- 02:11 Rabat
- 02:11 Alger
- 02:11 Tunis
- 03:11 Tripoli