La France et les Emirats veulent imposer Ramtane Lamamra comme émissaire de l’ONU en Libye

Entre Paris et Abou Dhabi, c’est la convergence totale sur le dossier libyen. Emmanuel Macron et Mohamed ben Zayed apportent un soutien financier, diplomatique et militaire indéfectible au marcéhal Khalifa Haftar. Les deux pays, qui veulent instaurer un « ordre fort » à Tripoli multiplient les initiatives auprès des pays de la région et des puissance mondiales afin de contraindre le gouvernement « légitime » qui siège à Tripoli de déposer les armes et de se ranger derrière « la dictature éclairée » de l’homme fort de la Cyrénaïque.

Selon des sources diplomatiques à New York, c’est sous le forcing de Paris et d’Abou Dhabi que Ghassan Salamé à jeter l’éponge. Les deux capitales complices, à la recherche de nouveaux appuis pour renforcer le front pro-Haftar ont décidé de faire un clin d’œil à Alger, qui tente de revenir en force sur la scène libyenne. D’où la proposition de nommer l’ancien ministre algérien des Affaires étrangères et ancien médiateur de l’Union africaine dans plusieurs conflits, Ramatane Lamamra.

Ainsi, la France et les Emirats, en plus de réactiver, le très docile et francophile Ramatane Lamamra, permettent au pouvoir algérien de se repositionner sur le dossier de son voisin algérien, avec qui l’Algérie partage plus de 1000 kilomètres de frontières communes.

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