C’est à Sétif, du côté de l’aéroport d’Aïn Arnat, que les 11 bâtiments, dessinés par les cabinets Incide et AICOM, prévus pour accueillir le montage des hélicoptères à usage civil et militaire sortent de terre. Il s’agit d’une joint-venture entre l’Armée national populaire et le groupe italien Leonardo signé en 2016.
Le fruit de cette coopération est une société algérienne du nom Leonardo Hélicoptère Algérie, présidée par le général Mouloud Belhadj. L’objectif est de sortir en 2021 déjà des chaînes d’assemblage de Sétif, des engins civils de type AW169n AW101 et AW139 et des hélicoptères militaires de type AW 149. Cela dit, selon les observateurs, cette promesse sera difficile à tenir.
L’Algérie ambitionne depuis plus de 3 décennies d’installer une industrie aéronautique militaire. Ainsi, le pays a multiplié les tentatives avec l’Afrique du Sud, la Turquie et la Chine pour produire des aéronefs légers et des drones de reconnaissance.