Le général Ahmed Gaïd Salah va-t-il être obligé de lâcher Djamaï, Tliba et Saâdani ?

La question devient de plus en plus pressante au vu des derniers développements que connaît la scène politique algérienne. Le chef de l’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, visiblement beaucoup plus énervé et plus expéditif dans ses discours qu’avant, serait sous la pression des autres hauts gradés de l’armée et de ses alliés politiques. Devant l’obstination du Hirak, qui par ailleurs n’accorde aucun crédit aux différentes propositions-injonctions du vice-ministre de la Défense, l’homme fort de l’Algérie aimerait bien imposer un président certes élu, mais qui resterait « à sa botte ». Un scénario qui paraît aujourd’hui difficile à appliquer, tellement le refus de la part de l’opinion publique d’un tel « état de fait » semble total.
Que reste-t-il alors au généralissime pour faire passer la pilule aux Algériens ? La prochaine levée de l’immunité parlementaire du secrétaire général du FLN Mohamed Djemaï, programmée pour lundi 9 septembre, va dans ces sens. Selon des sources bien informées, ce pas serait le prélude pour une poursuite judiciaire. C’est donc un des protégés d’Ahmed Gaïd Salah qui sera sacrifié à la vindicte populaire. Deux autres noms pourraient connaître le même sort. Il s’agit du député FLN et homme d’affaires Bahaeddine Tliba et de Ammar Saâdani, ancien patron du FLN et pistolero à la solde de Gaïd Salah. Ce dernier est conscient qu’il devrait se débarrasser de certains de ses fidèles larbins afin d’essayer de convaincre le Hirak de la sincérité de ses discours. Affaire à suivre.

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