Le plan ambitieux de Youssef Chahed pour remporter le «doublé»

Au palais de Carthage, les proches de Béji Caïd Essebssi en sont convaincus. Le premier ministre Youssef Chahed n’a qu’une seule idée en tête : briguer la présidence de la république tout en gardant la main sur la Kasbah. Cet objectif qui semblait jusqu’à il y a quelques mois irréalisable et sur lequel s’est fracassé le rêve du président Béji Caïd Essebssi qui n’a pas pu conserver le contrôle de la primature, serait de plus en plus à la portée du jeune et ambitieux Youssef Chahed. Et pour arriver à ses fins, ce dernier s’emploie à mette sur pied une force politique disciplinée, aguerrie et en phase avec sa vison politique.

D’ailleurs, les dirigeants du bloc parlementaire de la Coalition nationale ont récemment catégoriquement refusé le retour dans leurs rangs des députés démissionnaires de l’Union Patriotique Libre. Le message est très clair : il faut rompre avec les pratiques qui décrédibilisent les partis politiques en Tunisie. En effet, les six députés démissionnaires avaient déjà rejoints le Bloc national avant de le quitter pour partir à Nidae Tounès. Il n’est donc pas question de les reprendre.  

L’objectif pour Youssef Chahed est de bâtir un parti politique soudé autour de lui et imperméable aux « carriéristes », et ce afin de remporter les prochaines élections législatives prévues en principe pour le dernier trimestre 2019. Dans la foulée, celui qui se voit comme le nouveau « maître des horloges » tentera le « grand chelem » en briguant le poste de président. La fin du mandat de Béji Caïd Essebssi interviendra en décembre 2019. La posture actuelle du premier ministre démontre qu’il veut envoyer un signal fort aux tunisiens. Il n’est pas prêts de céder ni à la surenchère de l’UGGT, ni aux pressions de Nidae Tounès et encore moins aux injonctions d’Ennahda. Une attitude saluée jusque-là par les différents sondages qui le donnent comme la personnalité la plus populaire en Tunisie.  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  1. Mokhtar 13:09 - janvier 16, 2019

    Il ne faut pas compter beaucoup sur les sondages télécommandés, celui de Hilary Clinton en est la preuve…

  2. Youssef elmabrouk 16:33 - janvier 17, 2019

    السلآم عليكم ورحمة الله وبركاته شكرا لا للتخلي علي القرار الصعب والدراسة موجودةلإنقاض قبل فوات الأوان لكن ينقصها الجرأة لتطبيقها واعدكم بتشغيل 800.000 عاطل عن العمل أقصي تقدير موفي سنت ٢٠٢٠ والمحافظة على المقدرة الشهرية

  3. Saliha 09:10 - janvier 18, 2019

    De toute façon il perdu les voix de 1.000.000 de voteurs qui sont les retraités. Et aussi les fonctionnaires, en comparant la loi de finances de l’année dernière à celle de cette année,l’une contre les pauvres et l’autres en faveur des riches, bravo et merci monsieur le futur président