Le Washington Post rend hommage aux cafés mythiques de la ville marocaine de Tanger

C’est dans sa rubrique « Voyage » que le prestigieux quotidien américain le Washington Post a choisi de rendre hommage à la culture des cafés dans la ville de Tanger.

Selon le reporter du journal américain, la ville portuaire du nord du Maroc est célèbre pour ses cafés, lieu de prédilection des Tangérois, des touristes, mais surtout des célébrités et stars qui ont vécu ou qui vivent toujours dans cette ancienne cité internationale.

Le Washington Post affirme que Tanger a une culture de café très développée, avec de nombreux endroits pour s’asseoir, discuter et lire. « Les cafés jouent un rôle important dans la société marocaine moderne et sont considérés comme des lieux sociaux où les gens se réunissent pour passer du temps ensemble, même sans commander de boissons ».

«Tanger est également connue pour ses cafés historiques, notamment ceux qui ont été fréquentés par des écrivains et des artistes expatriés comme Paul Bowles et William Burroughs dans les années 1950 et 1960 ou marocains comme Mohammed Mrabet, Mohamed Choukri et Mohamed Hamri », raconte le Washington Post.

D’ailleurs, l’écrivain espagnol Juan Goytisolo avait qualifié Tanger de « ville grande ouverte dans tous les sens du terme », ce qui a contribué à façonner les habitudes de consommation de la ville aujourd’hui. « Sa culture du café montre ses liens étroits avec l’Europe. La norme est l’expresso dans un verre court. Pour quelque chose de plus proche d’un américano, il faut opter pour un allongé. Pour quelque chose de plus laiteux qu’un café au lait, on peut commander un noss-noss », explique le journaliste du quotidien américain.

La ville qui est en constante évolution, avec l’émergence de nouveaux espaces créatifs et plus inclusifs pour s’asseoir et se détendre. La communauté artistique expatriée a également contribué à façonner la culture du café de la ville, mais l’atmosphère ne se limite pas à cela.

Par exemple, le mythique café Hafa est célèbre aussi bien parce que Mick et Keith y fumaient du kif il y a 60 ans, mais également pour son thé et sa bissara que l’on peut déguster en face du continent européen. Il y également le Grand Café de Paris, qui fait face au consulat de France, une véritable institution de Tanger fréquentée par les « anciens » de la ville.

Mais, il y a également les cafés comme le Claridge, le Baba, La Giralda, le Tingis ou le Central qui rivalisent avec de nouveaux et audacieux venus afin de perpétuer la légende de Tanger, la ville aux mille et une histoires.

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