L’un des secteurs ayant échappé à la crise du Covid-19 au Maroc est l’enseignement privé. Ce secteur a non seulement échappé à la crise, mais a été boosté comme jamais par la pandémie et ce malgré les polémiques qui ont opposé écoles privées et parents d’élèves à propos des frais de scolarité.
Aujourd’hui, ce secteur est plus prospère que jamais. Selon les sources de Maghreb-Intelligence, les greffes des tribunaux de commerce du Royaume ont été assaillis pendant tout l’été par les demandes d’enregistrement de nouvelles écoles de la part d’investisseurs nationaux et étrangers.
Il s’agit, en gros, de plusieurs centaines d’établissements qui vont ouvrir leurs portes pour l’année scolaire 2022-2023.
Cette tendance, selon nos sources, concerne toutes les localités du Maroc, très loin des grandes agglomérations où l’enseignement privé s’est installé depuis belle lurette.
Et toutes les niches sont exploitées avec une préférence pour le préscolaire et les cours de langues et de soutien. De même que pour la formation professionnelle dans divers métiers comme l’hôtellerie et les services.
Lors de la pandémie, et sous l’effet de la crise, des familles ont préféré faire migrer leurs enfants du privé vers le public. Mais, aujourd’hui, cette tendance semble s’inverser avec le secteur privé qui reprend du poil de la bête.
Ceci intervient au moment où, sur instructions du Roi Mohammed VI, les ministre Chakib Benmoussa (Education nationale) et Abdellatif Miraoui (Enseignement supérieur), se démènent pour initier une réforme de fond qui tarde à voir le jour.