Les scandales à répétions de Farid Bencheikh, patron de la police algérienne ébranlent le président Tebboune

Les révélations concernant le patron de la police algérienne, Farid Bencheikh, qui ont défrayé la chronique ces derniers jours sont en train de susciter une très grosse controverse au sein du sérail algérien, apprend Maghreb-intelligence de sources généralement bien informées à Alger.

L’ensemble des cadres de la Police algérienne sont interloqués et indignés par les secrets du passé scandaleux de leur patron. A la direction générale de la DGSN, le malaise est ambiant et les policiers algériens ressentent une honte absolue à travailler sous la coupe d’un businessman et résident français, comme il a été démontré par les diverses enquêtes du média Algérie Part.

« Le mariage blanc » contracté par Fardi Bencheikh pour obtenir frauduleusement une carte de séjour en France est du jamais vu dans l’histoire des institutions sécuritaires en Algérie. L’impudence qui caractérise en ce moment la Police algérienne met dans la gêne la présidence algérienne tiraillée depuis plusieurs semaines par les polémiques nées dans le sillage du scandale Farid Zineddine Bencheikh.

La Police algérienne qui a déclenché une guerre sans merci aux « opposants collaborateurs avec des puissances étrangères' » est elle même dirigée par un résident français qui a fraudé pour s’établir en France et faire des affaires dans la brasserie et la restauration. Une absurdité qui compromet définitivement la crédibilité du pouvoir algérien.

Abdelmadjid Tebboune est à l’origine de la promotion accordée en mars 2021 à ce haut responsable véreux qui traînerait de nombreux cadavres dans son placard.  Au moment où il compte briguer un second mandat, Tebboune se retrouve empêtré dans un scandale grossier qui remet en cause sa capacité à protéger la sécurité nationale du pays en s’avérant incapable de désigner à la tête de la police nationale une personne intègre.

Au Palais présidentiel d’El-Mouradia, on conseille à Tebboune de ne pas limoger Farid Zineddine Bencheikh pour ne pas « offrir une médaille » à Abdou Semmar, le journaliste opposant directeur d’Algérie Part, qui a fait éclater ce scandale d’Etat. Mais jusqu’à quand va perdurer cette attitude alors que le même média dissident algérien a promis de nouvelles révélations fracassantes dans les jours à venir ? Le feuilleton Bencheikh risque visiblement de coûter très cher à Tebboune, il pourrait lui coûter son deuxième mandat.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *